Pratique ConseilsCe rapace est de plus en plus souvent observĂ© dans les jardins, oĂč il n'hĂ©site pas Ă chasser les passereaux NadĂšge Zielcke nous a transmis une intĂ©ressante vidĂ©o d'un jeune posĂ© sur le barbecue de son jardin Ă Bobigny Seine-Saint-Denis en aoĂ»t ValidĂ© par le comitĂ© de lectureJeune Ăpervier dâEurope Accipiter nisus posĂ© sur un barbecue dans un jardin de Bobigny Seine-Saint-Denis le 23 aoĂ»t 2019. Photographie NadĂšge ZielckeIntroductionLâĂpervier dâEurope Accipiter nisus est un petit rapace commun et en expansion. Il se nourrit presque exclusivement dâoiseaux mĂ©sanges, pinsons, grives, merles, Ă©tourneaux, etc.. Le mĂąle Ă©tant dâune taille infĂ©rieure Ă celle de sa compagne », il sâattaque Ă des proies plus petites jusquâĂ 120 grammes, la femelle pouvant elle tuer des oiseaux plus gros quâelle, comme le Pigeon ramier. On nâobservait autrefois cette espĂšce que dans les bois et dans les forĂȘts de feuillus, de conifĂšres ou mixtes elle chassait alors dans les lisiĂšres et les clairiĂšres et dans les secteurs de bocage et de bosquets, mais depuis une vingtaine dâannĂ©es, suite Ă lâexpansion urbaine, Ă lâinterdiction de lâusage de certains produits chimiques qui perturbaient sa reproduction et Ă la protection dont elle bĂ©nĂ©ficie, elle colonise de plus en plus souvent les banlieues et mĂȘme les centres des villes elle niche ainsi en plein Paris. Certains Ă©perviers ont bien compris que les jardins dans lesquels de la nourriture Ă©tait distribuĂ©e en hiver surtout, mais aussi parfois toute lâannĂ©e, et qui attirent donc de nombreux passereaux, constituaient de trĂšs intĂ©ressants terrains de chasse ils se postent Ă lâaffĂ»t prĂšs des mangeoires. Leurs attaques, mĂȘme si elles sont rarement couronnĂ©es de succĂšs, provoquent la panique et entraĂźnent parfois une dĂ©sertion du secteur. MĂȘme si nous pensons quâil est prĂ©fĂ©rable de ne pas intervenir car il sâagit lĂ dâun processus tout Ă fait normal et lâimpact de ces rapaces sur les populations dâoiseaux est bien moindre que celui des chats, des personnes nous ont contactĂ© pour connaĂźtre des moyens de limiter le nombre dâoiseaux tuĂ©s. Nous prĂ©sentons dans cet article des arguments en faveur dâun laissez-faire », mais aussi des solutions pratiques pour diminuer les captures. Nous remercions les photographes qui nous ont aidĂ©s Ă illustrer cet Eurasian Sparrowhawk Accipiter nisus is a small raptor which is more and more common. It feeds almost exclusively on birds tits, finches, thrushes, blackbirds, starlingsâŠ. The male is smaller than the female, and so it hunts smaller preys up to 120 grammes. The female can kill larger birds such as Woodpigeons. In the past, we only watched this species in woods, forests and wooded cultivated areas, but For about twenty years, it has been colonizing suburbs and even city centres as a result of urban expansion, the prohibition of certain chemicals and its legal protection. Some Sparrowhawks have understood that gardens where food is distributed in winter, but sometimes all year round attract many birds and are so very interesting hunting grounds they station themselves near feeders and try to catch Passerines. Even if they are rarely successful, they cause panic and the sector often becomes more and more deserted it is nevertheless important to say that cats are much more dangerous for the birds in our gardens!. We propose practical solutions to decrease the number of killed birds, although we are in favour of laissez devez vous connecter pour consulter cet article Se connecterPoursuivez la lecture de cet article, en vous abonnant dĂšs maintenant !DĂ©couvrez les Archives dâ seulement 10,00 âŹTTC/an ou 6,00 ⏠les 6 moisProfitez de plusieurs centaines dâarticles en accĂšs illimitĂ© et sans aucun recommandĂ©sBallon Gardeneer Guard-N Eyes TE-12C » de DarenLe guide ornitho de L. Svensson et alGuide des rapaces diurnes du monde de David-A Christie et alRecueillir et soigner les petits animaux sauvages ReliĂ© de GĂ©rard GrolleauGuide des oiseaux de nos jardins de Claude FeignĂ© Auteur et GĂ©rard Schmitt AuteurLe TraitĂ© Rustica des oiseaux du jardin de Guilhem Lesaffre Auteur, Catherine Levesque Auteur et Emmanuel Risi AuteurLe guide des oiseaux autour de chez vous Observer, ReconnaĂźtre, Nourrir, ProtĂ©ger BrochĂ© de Gilles Leblais, Jean Chevallier Illustrations, Allain Bougrain Dubourg PrĂ©face SourcesOlivia Crowe 2005. The Garden Bird Survey monitoring birds of Irish gardens during winters between 1994/95 and 2003/04. Irish Birds 7. Pages 475-482. Meade. Sparrowhawks â A Wildlife Tip Sheetâą from Jacobi Jayne & Company. Community. Sparrow Hawk problem. Sparrowhawk. Wild about Britain. For those who want to stop sparrowhawk attacks in garden.
Descriptif Le VG7010 BX P Pro SOLAIRE est un effaroucheur électro acoustique professionnel destiné à protection des bùtiments industriels, des unités de stockage, des gares, des aéroports, des terrains de sports, des zones de cultures, des surfaces de maraßchage, des fermes et bùtiment d'élevages.etc. Conçu pour une usage semi-professionnel et professionnel, il protÚge
Une journĂ©e occupĂ©e Aujourdâhui, malgrĂ© le temps maussade avec les vents et les averses de pluie, les oiseaux migrateurs Ă©taient tout de mĂȘme trĂšs occupĂ©s dans leurs dĂ©placements. CâĂ©tait trĂšs difficile de vaquer Ă mes occupations en sachant que ça grouille dâoiseaux au-dessus des montagnes et de la riviĂšre Saguenay. Au cours de la journĂ©e, en prenant des petites pauses, jâai remarquĂ© prĂšs de la galerie un mignon Roitelet Ă couronne rubis en quĂȘte dâinsectes. Je prend la camĂ©ra et me prĂ©pare Ă le photographier lorsque derriĂšre lui, je vois arriver un immense Pygargue Ă tĂȘte blanche immature qui fait des ronds lĂąches un peu plus haut que les grands conifĂšres, devant ma rĂ©sidence. Jâai immĂ©diatement braquĂ© la camĂ©ra sur le rapace. La lumiĂšre du contre-jour ne permet pas de voir les fins dĂ©tails de plumage, mais quand mĂȘme, il est intĂ©ressant de le voir voler et sortir ses pattes avant de se poser sur la rive!Pygargue Ă tĂȘte blanche immature se posant sur la riveEnsuite, en fin dâaprĂšs-midi, quâest-ce que je vois au large de la riviĂšre Saguenay, le long de la rive sud? Une horde dâOie des neiges qui arrivent en masse! Les oies vont maintenant envahir les battures et nous mettre plein de sons cacophoniques dans nos oreilles! Câest un rĂ©el plaisir de les revoir!Oies des neiges arrivant de migration Cadeaux ornithologiques de PĂąques 3iĂšme partie Finissant notre excursion du 24 avril, Ă©tant toujours au Lac Saint-Jean, nous allons souper Ă notre restaurant prĂ©fĂ©rĂ© Ă Saint-GĂ©dĂ©on, que nous appelons gentiment notre camp de base. Cela fait 25 ans au moins! que nous dĂ©gustons leurs mets casse-croĂ»te. Avant de rentrer Ă la maison, Germain me propose dâaller dans le rang Saint-Antoine Ă Chicoutimi dans le but dâobserver des Hiboux des marais rĂ©cemment vus dans ce secteur. Câest dâaccord! Au bout dâune heure de route, nous sommes rendus sur le site en question. DĂšs notre arrivĂ© au dĂ©but de crĂ©puscule, nous voyons deux hiboux chasser au-dessus des champs. Observant leur plumage et leur moindre mouvements au tĂ©lescope, car ils sont assez loin, lâun des hiboux se dirige subitement vers nous. Je cĂšde les jumelles pour la camĂ©ra alors que lâoiseau sâapproche et passe au-dessus de nos tĂȘtes!Hibou des marais passant au-dessus de nousDurant notre observation, Germain et moi sommes Ă©galement tĂ©moin dâune scĂšne particuliĂšre entre les deux hiboux. Parfois les oiseaux se rencontrent et sâensuit ce que nous croyons ĂȘtre une dispute de territoire dâalimentation. Cependant, nous nâen sommes pas certains. Les hiboux se poursuivent lâun lâautre ou sâentrecoupent en vol. En tout cas, leurs rapports ne semblaient pas intriguant des Hiboux des maraisLa lumiĂšre du jour baissant dâintensitĂ©, nos jumelles et tĂ©lescopes deviennent inutilisables pour lâobservation. Nous laissons les hiboux Ă leurs chamailleries et quittons lâendroit pour retourner Ă la maison. VoilĂ qui termine notre journĂ©e du 24 avril avec nos douze heures de terrain qui rentre soudainement dans le corps. Je vous laisse sur un superbe coucher de soleil qui a Ă©tĂ© croquĂ© dans le rang Saint-Antoine. Un beau coucher de soleil campagnard Cadeaux ornithologiques de PĂąques 2iĂšme partie Toujours lors de la journĂ©e du 24 avril, aprĂšs avoir visitĂ© le Grand Marais de MĂ©tabetchouan, Germain et moi nous nous dirigeons vers Desbiens. Dans cette petite municipalitĂ©, câest lâembouchure de la riviĂšre MĂ©tabetchouan qui nous intĂ©resse. Comme le lac Saint-Jean est toujours gelĂ© Ă cette date, les trous dâeau disponibles rassemblent les espĂšces aquatiques qui arrivent de migration. ï»żï»żï»żï»ż Embouchure de la riviĂšre MĂ©tabetchouan, cĂŽtĂ© sud ï»żï»żï»żï»ż Embouchure de la riviĂšre MĂ©tabetchouan, cĂŽtĂ© lac En tout, neuf espĂšces de canards sont recensĂ©es Ă cet endroit ainsi quâun trĂšs mignon GrĂšbe Ă bec bigarrĂ© qui se tenait Ă lâĂ©cart, nageant prĂšs du pont. Le grĂšbe est trĂšs mĂ©fiant de la prĂ©sence humaine. Aussi, de temps Ă autre, le grĂšbe devait sâĂ©carter du chemin pour laisser passer de larges biscuits de glaces emportĂ©s par le courant de la riviĂšre. Le pauvre est bien loin de son marais Ă quenouilles!ï»ż RiviĂšre MĂ©tabetchouan prĂšs du pont ï»ż GrĂšbe Ă bec bigarrĂ© un peu mĂ©fiant Lorsque nous avons rĂ©pertoriĂ© les oiseaux Ă lâembouchure, il Ă©tait temps pour Germain et moi de casser la croĂ»te. MĂȘme que, nous avons partagĂ© nos croĂ»tes de sandwiches afin de nourrir les quelques GoĂ©lands Ă bec cerclĂ© qui ne semblaient pas avoir grand chose Ă manger dans le secteur! GoĂ©land Ă bec cerclĂ© adulte attendant sa ration de pain Maintenant, direction Pointe de Chambord. Au bout de la pointe, il y a un Ă©tang artificiel, entourĂ© de champs agricoles. Habituellement, cet Ă©tang attire quelques canards barboteurs et quelques limicoles. Mais en arrivant sur le site, il nây avait vraiment rien Ă faire. CâĂ©tait mort! Ătang sans la prĂ©sence d'oiseaux Cependant, en prenant notre temps pour vĂ©rifier les oiseaux dans les alentours, nous avons entendu des Becs-croisĂ©s des sapins en vol. Ceux-ci se sont posĂ©s tout prĂšs dans un bosquet de Pins rouges. Nous nous sommes empressĂ©s dâaller les rejoindre. Bosquets de Pins rouges Une fois les oiseaux posĂ©s dans les pins, les cinq becs-croisĂ©s dĂ©tectĂ©s sont devenus trĂšs discrets pendant quâils sâalimentaient dans les cĂŽnes. Nous avons passĂ©s environ une heure Ă les observer tant bien que mal, les petit volatiles Ă©tant bien dissimulĂ©s dans les aiguilles de pins. Ils Ă©taient trĂšs difficiles Ă photographier due Ă la hauteur des arbres, aux oiseaux peu perceptibles et Ă lâĂ©clairage ombragĂ©. Une seule photographie est digne dâĂȘtre montrĂ©e. Silhouette d'un Bec-croisĂ© des sapins mĂąle Par la suite, nous rebroussons chemin et effectuons un arrĂȘt au Petit Marais de Saint-GĂ©dĂ©on. Encore lĂ , il faudra attendre quelques jours pour y recenser les espĂšces aquatiques en bon nombre. Seulement une poignĂ©e de canards sont observĂ©e. Nous ne nous sommes pas attardĂ©s Ă ce site. Petit Marais de Saint-GĂ©dĂ©on gelĂ© en grande partie En voulant reprendre la route principale du village, nous avons dĂ» prendre une voie de contournement Ă cause de rĂ©parations de la route. Ceci dit, prĂšs dâun bĂątiment, Germain remarque la prĂ©sence de Moineaux domestiques qui sâaffairent Ă prendre un bain de poussiĂšre sur le bitume. Il semble que la poussiĂšre soit nĂ©faste pour les parasites qui vivent sur les oiseaux. Stationnant la voiture prĂšs dâeux, jâai pu prendre une courte vidĂ©o de ce comportement. Mais entre vous et moi, je ne vois pas beaucoup de poussiĂšreâŠMoineau domestique mĂąle prenant un bain de poussiĂšre Cadeaux ornithologiques de PĂąques 1Ăšre partie Nous sommes le 24 avril. Ce fut une longue et belle journĂ©e dâobservation qui sâest Ă©chelonnĂ© sur douze heures. Donc, les messages du blog seront divisĂ©s en trois parties en ce qui concerne ce jour dâexcursion. Commençons dâabord par le Grand Marais Ă MĂ©tabetchouan. Ă cette pĂ©riode-ci de lâannĂ©e, Germain et moi visitons souvent ce site et la raison en est fort simple. Lorsque le lac Saint-Jean est gelĂ© ainsi que les marais avoisinants, les espĂšces aquatiques nâont dâautres choix que de se rĂ©unir au mĂȘme endroit, parfois mĂȘme dans le mĂȘme trou dâeau! Les canards barboteurs, les canards plongeurs, les goĂ©lands et les limicoles utilisent ce mĂȘme habitat. En plus, leurs prĂ©dateurs les suivent de prĂšs tels les faucons, les Ă©perviers et les pygargues. Lorsque le lac Saint-Jean sera calĂ© », les oiseaux aquatiques vont automatiquement partir et se disperser. Câest donc un moment stratĂ©gique pour les ornithologues de recenser les oiseaux dans ce lieu, les volatiles Ă©tant concentrĂ©s. Cette pĂ©riode, oĂč nous avons le luxe de recenser les oiseaux au mĂȘme endroit, ne dure pas longtemps. Et puisque le printemps 2011 est trĂšs tardif, avec les glaces qui persistent dans le Grand Marais, nous en profitons grandement. Donc, au cours de la matinĂ©e, Germain et moi avons ratissĂ© le Grand Marais au peigne fin. Nous avons remarquĂ© quâen deux jours seulement, plusieurs canards, bernaches et oies ont migrĂ©, les oiseaux sâagglomĂ©rant en bon nombre le long du mĂ©andre sillonnant le centre du marais. Ătat actuel du Grand Marais Canards barboteurs concentrĂ©s dans une partie du marais Ce qui a volĂ© la vedette aujourdâhui est sans conteste lâinteraction entre trois Pygargues Ă tĂȘte blanche immatures posĂ©s dans le marais. Ces grands prĂ©dateurs sont lĂ depuis plusieurs jours. Dans le prochain vidĂ©oclip, je vous dĂ©montre deux pygargues qui sont posĂ©s ensemble sur une mĂȘme souche. Lâun dâeux mange quelque chose alors que lâautre voudrait bien lui prendre une bouchĂ©e. Sâensuit la guerre des nerfs entre les deux individus. La scĂšne se dĂ©roule Ă environ un kilomĂštre de nous. Dans la vidĂ©o, la rĂ©verbĂ©ration et la distance rend la prise de vidĂ©o un peu floue. Cependant, on aperçoit trĂšs bien lâinteraction entre les oiseaux. Vous pouvez double-cliquer pour voir la vidĂ©o en plus grand de bec entre les pygargues immaturesPlus tard durant cette mĂȘme matinĂ©e, nous avons changĂ© dâendroit afin dâavoir un autre angle de vue sur le marais. BĂ©nis des dieux, nous avons Ă©tĂ© des tĂ©moins privilĂ©giĂ©s en ce qui concerne deux pygargues immatures qui semblaient se courtiser. Comme ils sont trop jeunes pour fonder leur nid », les pygargues sâadonnaient Ă ce que nous avons interprĂ©tĂ© comme des jeux amoureux, une sorte de flirt dâadolescents. En tandem, les oiseaux volaient gracieusement dans le ciel et effectuaient des pirouettes toutes en lenteur. Il nây avait aucune agressivitĂ© entre les pygargues. On aurait dit plutĂŽt de la taquinerie. Aussi, lors de la poursuite, un des oiseaux a atterri trĂšs briĂšvement sur le sommet dâun conifĂšre et est reparti avec une branche entre les serres. Ce pygargue sâest envolĂ© avec son trĂ©sor et sâest posĂ© dans le marais, pas trĂšs loin de lâautre individu. Puis ce fut terminĂ© pour les manĆuvres de sĂ©duction. Câest la premiĂšre fois que Germain et moi assistions Ă ce comportement chez cette espĂšce. VoilĂ les cadeaux que nous avons accueilli en cette fin de semaine de PĂąques!Jeux amoureux chez les pygargues immatures Vol en tandem ches les pygargues immaturesEt pour terminer lâobservation de ce site, nous avons dĂ©couvert une bande de Jaseurs borĂ©aux qui sifflaient continuellement, les oiseaux se faisant dorer au soleil, Ă lâabri des vents froids. Certains oiseaux se nourrissaient de fruits dâaubĂ©pines tombĂ©s au sol ou parfois, ils sâenvolaient dans les airs Ă la maniĂšre dâun moucherolle pour capturer un insecte qui passait. Groupe de Jaseurs borĂ©aux se faisant dorer au soleil Le rang Sainte-Anne royaume du Pygargue Ă tĂȘte blanche Lors du dĂ©but du congĂ© pascal, le 22 avril, Germain et moi allons aussitĂŽt Ă la fameuse butte Ă rapaces » dans le rang Sainte-Anne, cĂŽtĂ© HĂ©bertville. Les conditions mĂ©tĂ©orologiques sont bonnes pour lâobservation des oiseaux de proie. En arrivant, notre ami Sylvain Boivin est dĂ©jĂ sur le site Ă recenser les buses qui passent. Au cours de cette matinĂ©e, ce qui a attirĂ© notre attention fut principalement les Pygargues Ă tĂȘte blanche. JusquâĂ six individus sont inventoriĂ©s 1 adulte, 3 immatures, 2 juvĂ©niles nĂ©s lâan dernier, principalement des immatures. Les nombreux inventaires dâoiseaux de proie effectuĂ©s dans les annĂ©es passĂ©es nous ont renseignĂ© que les adultes migrent surtout au dĂ©but dâavril alors que les immatures sont aperçus plus tard en saison, soit entre la mi-avril et la mi-mai. Un des pygargues immatures en migration Dans le dĂ©cor du site dâobservation, nous apercevons dans nos jumelles et tĂ©lescopes jusquâĂ quatre Urubus Ă tĂȘte rouge qui effectuent des allĂ©s et retour, cherchant de quoi manger, sillonnant Ă basse altitude les vallons des champs agricoles. Urubu qui passe rapidement Au cours de notre observation en faisant du sur place, nous ajoutons Ă notre liste du jour les rapaces suivants 2 Busards Saint-Martin, 2 Ăperviers bruns, 3 CrĂ©cerelles dâAmĂ©rique, 14 Buses pattues et 29 Buses Ă queue rousse. Deux Buses pattues de forme claire dans la mĂȘme thermique Poignets noirs trĂšs Ă©vidents de la Buse pattue Les dessous pĂąle de la Buse Ă queue rousse Durant lâinventaire, Germain a fait une trĂšs belle dĂ©couverte chez les buses en migration. Il nous a pointĂ© du doigt une Buse Ă queue rousse de forme sombre! Ce type de plumage est rarissime dans lâest de lâAmĂ©rique, ce plumage Ă©tant plus commun dans la partie ouest du pays. En trente ans dâobservation, ce nâest que ma deuxiĂšme observation de ce plumage superbe. Prime abord, on dirait une Buse pattue de forme sombre. Cependant, sa queue rousse trahi son espĂšce. Je n'ai pas rĂ©ussi Ă photographier cette buse. Par contre, le lien suivant en donne un exemple Avant de quitter lâendroit, car le changement de direction des vents a stoppĂ© la migration des rapaces, un magnifique Renard roux se promenait dans les champs tout prĂšs de nous. Ensuite, Sylvain a dĂ» nous quitter. Germain et moi poursuivons notre excursion cĂŽtĂ© MĂ©tabetchouan.ï»żï»żï»żï»żï»żï»ż PrĂ©sence d'un Renard roux dans le rang Sainte-Anne ï»żï»żï»żï»żï»żï»ż En roulant en voiture dans le rang Sainte-Anne, nous rencontrons plusieurs centaines de Plectrophanes des neiges sur notre chemin. Ceux-ci sont prĂ©sentement en migration et prĂšs de la butte Ă rapaces », nous en avons estimĂ©s 2 800 au cours de la matinĂ©e. Un bouquet de Plectrophanes des neiges sur un arbuste Ensuite, dans le mĂȘme rang, nous vĂ©rifions au passage le Grand Marais de MĂ©tabetchouan. Il est toujours aussi surprenant de constater le paysage de glace en cette fin dâavril! Nous avons vraiment un printemps tardif! Germain observant un point foncĂ© dans le marais gelĂ© Pygargue Ă tĂȘte blanche immature repĂ©rĂ© dans le marais Finalement, le plus intĂ©ressant Ă signaler en ce jour est la prĂ©sence de quatre Pygargues Ă tĂȘte blanche dispersĂ©s dans le Grand Marais, dont 1 adulte et 3 immatures. Les gros rapaces sont posĂ©s prĂšs du mĂ©andre qui est Ă lâeau libre. Les pygargues sont entourĂ©s dâune cohorte de corneilles, ces derniĂšres cherchant Ă leur voler des miettes de leur nourriture. Quant Ă la centaine de canards barboteurs et plongeurs confondus qui sont rĂ©pertoriĂ©s dans le marais, les oiseaux se ramassent dans une autre section du mĂ©andre, loin des prĂ©dateurs! Ayant terminĂ© notre observation des espĂšces aquatiques dans le Grand Marais, nous nous rendons dans le chemin no. 3 afin de tenter de retrouver les Dindons sauvages repĂ©rĂ©s la semaine derniĂšre. Nous retrouvons le couple, les oiseaux marchant prĂšs dâun boisĂ© et dâun Ă©tang, picorant ici et lĂ des bourgeons dâarbustes et grattant le sol avec leurs pattes fortes. Nous remarquons que le mĂąle arbore des couleurs plus accentuĂ©es sur la tĂȘte et la gorge. Il a pris des couleurs! Quant Ă la femelle, elle Ă©met continuellement un cri discret, un son de poule, telle une lamentation. Nous croyons quâil sâagit dâun cri de contact. Ce fut la fin de notre sortie ornithologique que nous avons trouvĂ© fort intĂ©ressante! Couleurs plus vives du mĂąle La femelle en quĂȘte de nourriture AprĂšs la neige⊠Suite Ă la tempĂȘte de neige qui a blanchis le sol depuis les deux derniers jours, le ciel sâest enfin dĂ©gagĂ© en fin dâaprĂšs-midi. Les vents de dĂ©gagement ont permis Ă un Pygargue Ă tĂȘte blanche bien pressĂ© de migrer et ce, tardivement en journĂ©e. Prenant de lâaltitude tout prĂšs de la maison vers 16h, lâoiseau a vite montĂ© dans les airs pour ne devenir quâun point, le rapace glissant sous les gros cumulus, direction nord-ouest. Il sâagit dâun pygargue qui a presque atteint lâĂąge adulte, un oiseau ĂągĂ© de quatre ans. Sur la prochaine vidĂ©o, remarquez la tĂȘte blanche ainsi que la queue blanche, cette derniĂšre frangĂ©e dâune ligne sombre. Ce dernier critĂšre trahit son Ăąge. Ces temps-ci, nous assistons vraiment Ă un festival du pygargue! VidĂ©o du pygargue au-dessus de la maison Les dindons de la farce Toujours le 16 avril, aprĂšs avoir observĂ© le nid du Grand Corbeau, nous nous dirigeons ensuite vers le Grand Marais de MĂ©tabetchouan. Lorsque nous sommes arrivĂ©s, câĂ©tait un peu dĂ©courageant de regarder la plaine de glace recouvrant ce marais! Plaine de glace du Grand Marais Avec persĂ©vĂ©rance, dĂ©terminĂ©s Ă trouver un petit quelque chose, nous sortons notre attirail dâoptique et scrutons chaque recoin du site gelĂ© Ă 98%. Finalement, le long dâun mĂ©andre oĂč lâeau libre traverse le marais, plusieurs Canard colverts, Canards noirs, Garrots Ă Ćil dâor, Grands Harles et quelques Bernaches du Canada Ă©taient agglutinĂ©s autour de la riviĂšre. MĂȘme que, un Pygargue Ă tĂȘte blanche adulte mangeait sur la glace, entourĂ© dâune cohorte de Corneilles dâAmĂ©rique. Les GoĂ©lands Ă bec cerclĂ© et GoĂ©lands argentĂ©s Ă©taient aussi prĂ©sents sur les glaces. Le Grand Marais scrutĂ© Ă la loupe, nous dĂ©cidons dâaller faire un tour de lâautre cĂŽtĂ© du marais dans le chemin no. 3. Et là ⊠nous avons eu une surprise en observant nos premiers Dindons sauvages! Un couple unie de Dindons sauvages Sâalimentant Ă des mangeoires ainsi que le long des plates-bandes, le couple de cette espĂšce visite sans gĂȘne le parterre de plusieurs rĂ©sidences. Voyez plutĂŽt dans la prochaine vidĂ©o le type dâendroit quâils explorant un terrain privĂ©En voulant changer dâendroit, les oiseaux rencontrent parfois les rĂ©sidents du chemin. Les gens du coin sont trĂšs surpris de voir sur leur chemin ces deux grosses bĂȘtes dĂ©ambuler sur le petit chemin et dans leurs cours. Germain et moi croyons que ces volatiles ont Ă©tĂ© relĂąchĂ©s par un particulier dans lâespoir que cette espĂšce se reproduise dans la rĂ©gion. En aucun cas les dindons nâont traversĂ© la rĂ©serve faunique des Laurentides de leurs propres moyens! Oubliez cela! Le Dindon sauvage se rencontre dans le sud du QuĂ©bec. Sa population est en expansion. Cependant, les seules mentions du Saguenay-Lac-Saint-Jean sont toutes considĂ©rĂ©es comme Ă©tant des oiseaux relĂąchĂ©s de captivitĂ©. Un rĂ©sident arrĂȘtĂ© pour laisser le passage aux dindons Toujours sur le chemin no. 3, nous poursuivons notre excursion le long du marais Ă la recherche de passereaux, en jetant un Ćil sur le marais par endroits. Nous avons eu lâagrĂ©able surprise dâobserver deux Grues du Canada en migration, les oiseaux volant Ă moyenne altitude, au-dessus du Grand Marais. Ils ont poursuivi leur chemin sans sâ du Canada en migration Site de nidification du Grand Corbeau Samedi, le 16 avril, Germain et moi retournons au Lac Saint-Jean afin dâobserver les oiseaux. Le mauvais temps annoncĂ© pour le dĂ©but de soirĂ©e ainsi que la pression Ă la baisse ferme la porte au recensement des oiseaux de proie aujourdâhui. Cependant, nous espĂ©rons que les marais nous offrirons quelques espĂšces aquatiques en rĂ©serve. Notre premier arrĂȘt sâeffectue Ă Saint-Bruno afin dâaller vĂ©rifier sâil y a prĂ©sence de Plectrophanes des neiges et lapons prĂšs de la meunerie. Ă notre passage⊠rien de tout cela. Mais, lorsque nous Ă©tions immobilisĂ©s sur un feu rouge, nous avons remarquĂ© un nid dâune bonne dimension sur lâun des pylĂŽnes de transport dâĂ©nergie dans lâun des champs. Le pylĂŽne qui accueille le nid de corbeau Un coup de tĂ©lescope nous rĂ©vĂšle quâil sâagit dâun nid de Grand Corbeau. De plus, un adulte couvait pendant ce temps. Câest pour nous la premiĂšre fois que lâon dĂ©tecte un nid dans cette structure particuliĂšre! Nous ne pouvons nous empĂȘcher de constater quâĂ cette hauteur, le nid doit passablement se faire brasser par tous les vents! Photo dĂ©montrant le nid, coin supĂ©rieur gauche du pylĂŽne Adulte au nid Les ailes du ciel Lors de la matinĂ©e du 15 avril, alors que jâĂ©tais tout bonnement en train de dĂ©jeuner, je remarque sur les battures en face de la maison, les bernaches et les goĂ©lands qui sâenvolent en catastrophe vers le large de la riviĂšre Saguenay. AussitĂŽt, je prend mes jumelles et me met Ă la recherche du prĂ©dateur qui les a fait fuir. Une minute plus tard, je trouve le coupable un Pygargue Ă tĂȘte blanche immature! Pendant cinq bonnes minutes, celui-ci fait des ronds lĂąches dans le ciel, soulevĂ© par les vents forts. Par la suite, le pygargue se laisse dĂ©river en direction de Chicoutimi. Ce fut un moment oĂč le temps nâexistait plus lorsque que je le filmais. En fait, je volais avec lui, Ă ses cĂŽtĂ©sâŠPygargue immature faisant des ronds dans le ciel Terrain de forage En cette magnifique journĂ©e chaude et ensoleillĂ©e du 10 avril, je suis Ă la maison et vaque Ă mes occupations. De temps Ă autre, je prends un moment pour aller dehors afin de me remplir de vitamines soleil et du mĂȘme coup, rĂ©colter une dose de chaleur sur ma peau blanche hivernale. Cela me fait oublier le restant de neige qui est encore prĂ©sent au sol dans la cour, mais qui sublime de jour en jour. Câest justement lors dâune de ces petites sorties que jâentends tambouriner le Grand Pic mĂąle. Comme Ă son habitude, celui-ci se tient au bout du poteau Ă©lectrique prĂšs de notre stationnement. Nous sommes dans son territoire de nidification. En me dirigeant vers lui dans le but de prendre une photographie, le voilĂ quâil sâenvole et se pose non loin au sol. Je mâapproche du pic discrĂštement. Tout en jetant un Ćil sur moi, le pic creuse un trou dans un arbre mort, les copeaux de bois revolant Ă cĂŽtĂ© de lui. LĂ oĂč il est, une colonie dâarbres en dĂ©pĂ©rissement fait son bonheur. Soudain, un autre Grand Pic crie. Le deuxiĂšme pic Ă©tant proche, je me dirige vers lui sur la pointe des pieds, en mâaffairant Ă faire le moins de bruit possible en marchant sur le gravier. Je repĂšre une femelle, Ă©galement occupĂ©e Ă creuser le tronc dâun arbre mort. Lorsque je ressens que je franchis sa limite de tolĂ©rance face Ă ma prĂ©sence, je mâimmobilise et profite de lâinstant pour prendre une courte vidĂ©o. Une fois sa sĂ©ance dâalimentation terminĂ©e, elle va rejoindre le mĂąle. Puis, le couple sâenvole silencieusement pour disparaĂźtre dans la forĂȘt. En prĂ©sence de ces oiseaux, je suis toujours aussi Ă©merveillĂ©e par leur beautĂ© et trĂšs impressionnĂ©e par leur grande taille! Les nouveaux arrivantsEn effectuant une petite ballade sur le sentier des Battures Ă Saint-Fulgence en fin dâaprĂšs-midi, Germain et moi recensons lâUrubu Ă tĂȘte rouge au-dessus du village ainsi que trois Sarcelles dâhiver sur les battures de lâAnse-aux-Foins. Nous constatons que la migration progresse et que trĂšs bientĂŽt, nous aurons beaucoup Ă faire pour recenser les espĂšces aquatiques qui arrivent en rĂ©gion! Premier saut de lâannĂ©e au Lac-Saint-Jean! Ătape 1 Le samedi 9 avril, ce fut une vĂ©ritable fĂȘte alors que Germain et moi effectuons notre premiĂšre sortie officielle du printemps au Lac-Saint-Jean! La voiture remplie de vĂȘtements, dâattirail ornithologique et de camĂ©ras, nous voilĂ partis Ă lâaventure. Rendu Ă Larouche vers 9 h 30, un arrĂȘt dâurgence est nĂ©cessaire afin de photographier sur notre passage un Pygargue Ă tĂȘte blanche adulte qui sâĂ©levait au-dessus des montagnes. Il aura une journĂ©e profitable de migration due aux excellentes conditions mĂ©tĂ©orologiques. Ăa commençait bien notre excursion! Concernant la prochaine vidĂ©o, remarquez la vitesse Ă laquelle le pygargue se dĂ©place grĂące aux vents forts en altitude⊠Le vent dans les voiles!Pygargue Ă tĂȘte blanche adulte en glisseĂtape 2 Puis, nous avons visitĂ© les alentours de la coopĂ©rative agricole de Saint-Bruno pour tenter dây dĂ©tecter des Plectrophanes lapons, mais en vain. Cependant, des centaines de Plectrophanes des neiges Ă©taient prĂ©sents, profitant des rĂ©sidus de graines laissĂ©es au sol au pied des silos pour sây alimenter. Ă cet endroit, bon nombre de Pigeons bisets, dâĂtourneaux sansonnets, un Moineau domestique ainsi que notre premier Bruant chanteur fut certainement la bienvenue, le chant de ce dernier un ravissement pour les oreilles! Plectrophanes des neiges sur les fils Ă©lectriques Quelques plectrophanes qui se nourrissent dans les graines Moineau et Ă©tourneau Ătape 3 Direction HĂ©bertville en empruntant le rang Sainte-Anne afin dâaller Ă notre butte Ă rapaces ». Nous y sommes restĂ©s quelques heures afin dâinventorier les oiseaux de proie. Le recensement fut excellent avec cinq pygargues, un Urubu Ă tĂȘte rouge, 16 Buses Ă queue rousse, 8 Buses pattues, une CrĂ©cerelle dâAmĂ©rique et 2 Busards Saint-Martin. Paysage du site Ă rapaces dans le rang Sainte-Anne Ă HĂ©bertville Pour visionner cette prochaine vidĂ©o, accrochez-vous puisque ça va brasser un peu! Jâai filmĂ© un pygargue immature qui passait au-dessus de nos tĂȘtes. Malheureusement, je nâavais aucun appui et jâĂ©tais Ă bout portant, lâoiseau Ă©tant au zĂ©nith. DĂ©solĂ©eâŠPygargue immature ĂągĂ© dâun an et demi sub-adulte IDâautres grands rapaces de cette espĂšce ont migrĂ© au cours de ces quelques heures dâobservation. Il sâagissait principalement de pygargues immatures volant Ă bonne altitude oĂč le zoom a Ă©tĂ© nĂ©cessaire expliquant le lĂ©ger floue dans les photos. On fait ce quâon peut! Un autre pygargue immature ĂągĂ© d'un an et demi sub-adulte I Ătape 4 AprĂšs avoir mangĂ© un brin au resto du coin, nous sommes allĂ©s au Petit Marais de Saint-GĂ©dĂ©on. Comme vous le constaterez sur la prochaine photo, les canards, ce sera pour plus tard! La passerelle menant Ă la plate-forme d'observation Petit Marais de Saint-GĂ©dĂ©on complĂštement gelĂ© Printemps tardif au Lac-Saint-Jean! Ătape 5 Retour Ă la maison⊠Une brĂšve halte Ă lâAnse-aux-Foins Ă Saint-Fulgence en fin dâaprĂšs-midi apporte des Canards noirs, Canards colverts et un peu plus de Bernaches du Canada. Finalement, des Carouges Ă Ă©paulettes et des Quiscales bronzĂ©s commencent Ă se faire entendre. En ce moment, le marais de Canards IllimitĂ©s est complĂštement gelĂ©. Lentement, mais sĂ»rement, les espĂšces aquatiques et les passereaux arriveront prochainement en grand nombre. Anse-aux-Foins presque toute dĂ©gelĂ©e Pour clore cette belle journĂ©e passĂ©e dehors... Le sizerin et le cĂŽne Au cours de lâaprĂšs-midi du 8 avril, alors que jâĂ©tais dehors pour effectuer une chasse photographique prĂšs de la maison, un Sizerin flammĂ© femelle capte soudain mon attention. Lâoiseau sautille ici et lĂ dans la petite pente menant Ă la maison. Lâobservant de plus prĂšs, je remarque quâil inspecte minutieusement les cĂŽnes dâĂpinette blanche tombĂ©s de lâautomne dernier. La neige ayant sublimĂ©e cette semaine dans cette parcelle du terrain, les anciens cĂŽnes sont maintenant Ă dĂ©couvert. Afin de me mettre au niveau du sizerin, je me mets Ă genou et me fais oublier afin de le photographier. NâĂ©tant pas farouche du tout, le sizerin se dirige vers moi, se dĂ©plaçant en vĂ©rifiant chaque cĂŽne quâil voit sur son chemin. Il Ă©tait si concentrĂ© que lorsquâil Ă©tait Ă six pouces de moi, jâai eu lâidĂ©e de lui offrir une cocotte que je tenais du bout des doigts. IntĂ©ressĂ©, il a aussitĂŽt picorĂ© le cĂŽne pour en extraire une graine! Ce moment mâa vraiment Ă©mue et mâa Ă©galement fait sourire surtout quand jâentendais le craquement des Ă©cailles de la cocotte lorsque le bec de lâoiseau sâenfonçait dedans. Par la suite, le sizerin a poursuivi son chemin en descendant vers la maison. Je suis restĂ©e lĂ , charmĂ©e par lâexpĂ©rience que je venais de vivre. La vidĂ©o qui suit illustre Ă la perfection ce que le sizerin sâaffairait au cours de la sĂ©ance rappel Avec votre souris, deux cliques sur les photos et sur les vidĂ©os pour en voir les flammĂ© extirpant des graines dans le cĂŽneSentier des batturesLe soir mĂȘme de cette journĂ©e magnifique, Germain et moi somme allĂ©s faire un tour sur le sentier des Battures afin de faire une marche de santĂ©. CâĂ©tait notre premiĂšre incursion sur le trottoir de bois, encore enneigĂ© par endroits. Dans lâAnse-aux-Foins, bordant le sentier, il nây avait que quelques Bernaches du Canada bien silencieuses qui nous Ă©piaient de loin. Puis, Ă la fin de notre sĂ©ance de marche et dâobservation, je nâai pu rĂ©sister Ă la tentation de prendre en photo un sublime coucher de soleil! Coucher du soleil Ă partir du sentier des Battures Oiseaux en galĂšre Ce matin, Germain et moi Ă©tions ambivalent⊠OĂč irons-nous aujourdâhui? Ă LâAnse-Saint-Jean, Ă La Baie ou au Lac Saint-Jean? Puisque les espĂšces aquatiques ne sont encore arrivĂ©es dans la rĂ©gion, la meilleure chose Ă faire pour lâinstant est de recenser les oiseaux de proie. Les conditions mĂ©tĂ©orologiques sont parfaites des vent dâouest, un plafond Ă©levĂ© et la pression Ă la hausse. Face Ă notre indĂ©cision, je suggĂšre Ă Germain de faire notre excursion sur la galerie! Lâendroit oĂč nous demeurons offre toutes les montagnes quâil faut pour y dĂ©couvrir les oiseaux de proie. Cela Ă©tant rĂ©glĂ©, en dĂ©jeunant, nous remarquons que les GoĂ©lands bourgmestres surtout migrent dĂ©jĂ , trĂšs tĂŽt en matinĂ©e. Alors rapidement, nous enfilons nos vĂȘtements dâhiver pour tenir tĂȘte au froid et au vent et nous voilĂ Ă lâaffĂ»t de tout ce qui bouge dans le secteur. La premiĂšre partie de notre matinĂ©e fut dâinventorier les goĂ©lands qui dĂ©filent Ă la queue leu-leu au-dessus des montagnes, derriĂšre la maison. Contre un ciel bleu pur, les goĂ©lands paraissaient tels des anges blancs! Câest magnifique dâassister Ă leur migration, on pouvait les compter un par un lors de leur passage. Câest donc prĂšs de 200 GoĂ©lands bourgmestres qui ont survolĂ© au-dessus de nos tĂȘtes, en plus de quelques GoĂ©lands argentĂ©s. GoĂ©land bourgmestre en migration GoĂ©land argentĂ© en migration Soudain, notre dĂ©compte de goĂ©lands est perturbĂ©, puisquâĂ trĂšs basse altitude, un immense Pygargue Ă tĂȘte blanche immature survole la maison! Celui-ci est immĂ©diatement escortĂ© par une meute de corneilles trĂšs mĂ©contentes de la prĂ©sence de lâintrus. Le pygargue Ă©tait si prĂšs de nous que Germain et moi sommes estomaquĂ©. Juste le temps de le prendre en photo et câĂ©tait fini! Pygargue Ă tĂȘte blanche immature Pygargue imature attaquĂ© par les corneillesUne fois remis de nos Ă©motions, nous arpentons Ă nouveau le ciel afin de recenser les goĂ©lands qui voguent au-dessus du relief. Cependant, nous sentons un petit relĂąchement de la part de ceux-ci. Donc, câest le moment dâeffectuer un balayage au tĂ©lescope sur la riviĂšre Saguenay. Des garrots⊠des Grands HarlesâŠhein? Sapristi, un pygargue! Ă environ un kilomĂštre au large, un Pygargue Ă tĂȘte blanche, adulte cette fois, est posĂ© sur une glace Ă la dĂ©rive. Pendant une bonne vingtaine de minutes, nous lâobservons Ă souhait. Par contre, nous avons eu toute une surprise en lâobservant, que vous dĂ©couvrirez en regardant la vidĂ©o! Niet! Je ne vous dis plus rien!ï»ż Pygargue Ă tĂȘte blanche adulte sur la glace ï»ż Les nouveautĂ©s Ă Saint-FulgenceBien entendu, lâobservation des Pygargues Ă tĂȘte blanche a volĂ© la vedette aujourdâhui. CâĂ©tait nos premiers du printemps. Puis, un mignon Junco ardoisĂ© a visitĂ© discrĂštement notre petit coin, un premier migrateur! En terminant, je vous montre mon superbe bouddha! Je nâai pu rĂ©sister Ă le prendre en clichĂ©! Ăcureuil bouddha! PremiĂšre sortie aux oiseaux Au cours de la journĂ©e du 2 avril, Germain et moi avons fait notre premiĂšre tournĂ©e des espĂšces dâoiseaux aquatiques le long de la riviĂšre Saguenay, Ă Saint-Fulgence. Ce fut plutĂŽt modeste comme dĂ©part car les canards barboteurs ne sont pas encore arrivĂ©s. Par contre, Germain a vu hier quatre Bernaches du Canada. Un bon signe que la dĂ©bĂącle ornithologique est sur le point de se produire! Pendant notre excursion, nous avons observĂ© les cinq espĂšces de goĂ©lands G. argentĂ©, G. Ă bec cerclĂ©, G. bourgmestre, G. arctique, G. marin se nourrissants sur les battures. Ă un moment donnĂ©, les goĂ©lands et les corneilles se sont envolĂ©s simultanĂ©ment, le temps de laisser un Faucon pĂšlerin affamĂ© traverser le secteur. Venant dâarriver de migration, il sâagit sans doute dâun individu nichant Ă Saint-Fulgence puisque les parois du fjord offre Ă celui-ci un site idĂ©al pour la nidification. Puis nageaient au large, une poignĂ©e de Garrots Ă Ćil dâor et prĂšs de 200 Grands Harles ont Ă©tĂ© recensĂ©s. Ă la fin de notre itinĂ©raire, nous avons observĂ© le Grand Corbeau faire des allĂ©s et venus prĂšs de son nid, ce dernier situĂ© sous des escarpements rocheux dâune montagne en face de la riviĂšre Ă la Loutre, le long de la route Tadoussac. Ce nid est rĂ©utilisĂ© chaque annĂ©e par les corbeaux.ï»ż Emplacement du nid de corbeau ï»ż Nid du corbeau AprĂšs avoir sillonnĂ© les habitats aquatiques, nous sommes de retour Ă la maison. Durant lâaprĂšs-midi, jâai remarquĂ© aux mangeoires la prĂ©sence dâun Sizerin flammĂ© de la sous-espĂšce rostrata », une femelle, lâoiseau Ă©tant nouveau dans le coin. Alors, je suis sortie et me suis fait oublier afin de prendre des clichĂ©s. Malheureusement, lâoiseau que je voulais photographier Ă©tait trĂšs actif et sautillait sans cesse. Ce ne fut pas une mince affaire de le capter sur pellicule! AprĂšs ma sĂ©ance photo, jâai dĂ» jeter la plupart de mes photographies qui Ă©taient toutes floues! En observant lâoiseau en question une bonne trentaine de minutes, jâai pu relever les critĂšres suivants, ce sizerin Ă©tant facilement repĂ©rable par un Ćil averti lâoiseau Ă©tait environ 10% plus gros que les autres Sizerins flammĂ©s; il portait de trĂšs fortes rayures noires sur la poitrine et les flancs, le plumage Ă©tait brun foncĂ© en gĂ©nĂ©ral, la queue Ă©tait plus longue et plus large que les autres sizerins avec le bout de la queue trĂšs Ă©chancrĂ©e, il portait une calotte rougeĂątre peu Ă©tendu sur la tĂȘte, le bec Ă©tait jaune tirant nettement sur lâorangĂ©, le menton Ă©tait beaucoup plus Ă©tendu que les autres sizerins et le groupe de plumes sous la queue sous-caudales portait de grosses rayures noires. Ătait Ă©galement prĂ©sents parmi le groupe des sizerins, deux Sizerins blanchĂątres de la sous-espĂšce la plus commune exilipes » et une centaine de Tarins des pins.ï»żï»ż Sizerin flammĂ© de la sous-espĂšce rostrata ï»żï»ż Puis, en pivotant sur moi-mĂȘme prĂšs des mangeoires, jâai croquĂ© sur le vif un Durbec des sapins. Ce fut ensuite le tour de la Sittelle Ă poitrine rousse Ă passer sous la lentille de la camĂ©ra. Durbec des sapins Sittelle Ă poitrine rousse Ă cette pĂ©riode de lâannĂ©e, les oiseaux hivernants sont moins nombreux, car ils commencent Ă migrer vers le nord. Puis, comme les passereaux du sud ne sont pas encore arrivĂ©s, nous traversons en ce moment une pĂ©riode plus tranquille, du moins aux ma signature habituelle, je vous invite Ă contempler un Ă©nigmatique coucher de soleil pris il y a deux jours.
Faceaux nuisances rĂ©pĂ©tĂ©es causĂ©es par lâinstallation nocturne des Ă©tourneaux dans son centre, la Ville de Saint-Brieuc a dĂ©cidĂ© dâinnover cet Error 403 Guru Meditation XID 1072622052 Varnish cache server Desrapaces pour faire fuir les Ă©tourneaux Ă FĂšre-Champenoise. France 3 RĂ©gions PubliĂ© le 09/03/2008 Ă 1042 Mieux qu'un Ă©pouvantail, le systĂšme proposĂ© par AvicontrĂŽle pour Ă©loigner durablement les oiseaux qui s'attaquent aux vergers et aux productions maraĂźchĂšres. Ă l'heure du virtuel, la lutte aviaire s'est tournĂ©e vers la technologie pour venir en aide aux producteurs de fruits. L'idĂ©e aurait pu ĂȘtre initiĂ©e par le film d'Hitchcock, Les Oiseaux ». Mais chez AvicontrĂŽle, on s'est plutĂŽt inspirĂ© des techniques de lutte aviaire des aĂ©roports pour se spĂ©cialiser dans la lutte en milieu rural. Les visiteurs du SIFEL ont pu dĂ©couvrir divers appareils pour des surfaces infĂ©rieures Ă 2 ha proposĂ©s par la sociĂ©tĂ© de Cadaujac 1, tels que canons Ă gaz alĂ©atoires, ballons effaroucheurs, revolvers lance-fusĂ©es, bandes rĂ©flĂ©chissantes. Mais l'article complĂ©mentaire aux trucs » dĂ©jĂ employĂ©s en agriculture est incontestablement l'Ă©metteur de cris d'oiseaux en dĂ©tresse. Faciles d'utilisation, les boĂźtiers Ă©tanches et autonomes, d'un coĂ»t de 350 Ă 870 âŹ, sont issus de la technique mise au point par les ornithologues de l'INRA il y a vingt ans. Le principe est simple, l'Ă©mission de diverses variĂ©tĂ©s de cris d'oiseaux en dĂ©tresse et de rapaces fait fuir l'inopportun, sans le blesser, sans le tuer, sans l'intervention de l'homme. IL MIXE CRIS ET TEMPS DE PAUSE L'appareil muni d'une cellule photoĂ©lectrique est programmable sur diffĂ©rents cris huit cris d'oiseaux en dĂ©tresse et deux de prĂ©dateurs Ă sĂ©quences rĂ©guliĂšres Ă dĂ©finir selon la surface et les oiseaux Ă effaroucher. Il mixe cris et temps de pause. Plusieurs modĂšles existent pour Ă©loigner Ă©tourneaux, moineaux, mouettes, corvidĂ©s et pigeons. D'ailleurs pour ces derniers qui envahissent les villes, des porte-voix et autres systĂšmes anti-accĂšs aux habitations et monuments sont prĂ©conisĂ©s par la sociĂ©tĂ© AvicontrĂŽle et proposĂ©s aux municipalitĂ©s. Depuis trois ans que le systĂšme existe, nous avons le recul pour parler d'efficacitĂ© sans accoutumance des oiseaux », prĂ©cise Ăloi Maurice. Les Ă©metteurs sont de bons complĂ©ments aux fusĂ©es, canons et tonneforts. Nous les utilisons pour protĂ©ger nos figuiers, car il suffit de quatre ou cinq pies pour abĂźmer la rĂ©colte », explique Mme Malherbe, Ă Saint-Pierre-de-Buzet. Renseignements ; tĂ©l. 09 51 01 29 30.| Đá”ŃÎł ŃÏĐ°ĐżŃ ŃĐčаá | Đ«ÖĐžŃОжαնŃá ĐŒĐ°Đ·ŃŃ ÎżŃĐČŃÏÏÎș |
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