Etpour finir d'évoquer cette Journée si folle qui vient de s'achever, une petite fable. Le thÚme de cette année 2016 était la Nature, et partout les oiseaux étaient à l'honneur. On avait pu entendre chanter Editer l'article Suivre ce blog Administration Connexion + Créer mon blog. Chemin des jours . Accueil; Contact; Chants d'oiseaux Publié le 8 février 2016 par Carole . Et pour
Pratique ConseilsCe rapace est de plus en plus souvent observĂ© dans les jardins, oĂč il n'hĂ©site pas Ă  chasser les passereaux NadĂšge Zielcke nous a transmis une intĂ©ressante vidĂ©o d'un jeune posĂ© sur le barbecue de son jardin Ă  Bobigny Seine-Saint-Denis en aoĂ»t ValidĂ© par le comitĂ© de lectureJeune Épervier d’Europe Accipiter nisus posĂ© sur un barbecue dans un jardin de Bobigny Seine-Saint-Denis le 23 aoĂ»t 2019. Photographie NadĂšge ZielckeIntroductionL’Épervier d’Europe Accipiter nisus est un petit rapace commun et en expansion. Il se nourrit presque exclusivement d’oiseaux mĂ©sanges, pinsons, grives, merles, Ă©tourneaux, etc.. Le mĂąle Ă©tant d’une taille infĂ©rieure Ă  celle de sa compagne », il s’attaque Ă  des proies plus petites jusqu’à 120 grammes, la femelle pouvant elle tuer des oiseaux plus gros qu’elle, comme le Pigeon ramier. On n’observait autrefois cette espĂšce que dans les bois et dans les forĂȘts de feuillus, de conifĂšres ou mixtes elle chassait alors dans les lisiĂšres et les clairiĂšres et dans les secteurs de bocage et de bosquets, mais depuis une vingtaine d’annĂ©es, suite Ă  l’expansion urbaine, Ă  l’interdiction de l’usage de certains produits chimiques qui perturbaient sa reproduction et Ă  la protection dont elle bĂ©nĂ©ficie, elle colonise de plus en plus souvent les banlieues et mĂȘme les centres des villes elle niche ainsi en plein Paris. Certains Ă©perviers ont bien compris que les jardins dans lesquels de la nourriture Ă©tait distribuĂ©e en hiver surtout, mais aussi parfois toute l’annĂ©e, et qui attirent donc de nombreux passereaux, constituaient de trĂšs intĂ©ressants terrains de chasse ils se postent Ă  l’affĂ»t prĂšs des mangeoires. Leurs attaques, mĂȘme si elles sont rarement couronnĂ©es de succĂšs, provoquent la panique et entraĂźnent parfois une dĂ©sertion du secteur. MĂȘme si nous pensons qu’il est prĂ©fĂ©rable de ne pas intervenir car il s’agit lĂ  d’un processus tout Ă  fait normal et l’impact de ces rapaces sur les populations d’oiseaux est bien moindre que celui des chats, des personnes nous ont contactĂ© pour connaĂźtre des moyens de limiter le nombre d’oiseaux tuĂ©s. Nous prĂ©sentons dans cet article des arguments en faveur d’un laissez-faire », mais aussi des solutions pratiques pour diminuer les captures. Nous remercions les photographes qui nous ont aidĂ©s Ă  illustrer cet Eurasian Sparrowhawk Accipiter nisus is a small raptor which is more and more common. It feeds almost exclusively on birds tits, finches, thrushes, blackbirds, starlings
. The male is smaller than the female, and so it hunts smaller preys up to 120 grammes. The female can kill larger birds such as Woodpigeons. In the past, we only watched this species in woods, forests and wooded cultivated areas, but For about twenty years, it has been colonizing suburbs and even city centres as a result of urban expansion, the prohibition of certain chemicals and its legal protection. Some Sparrowhawks have understood that gardens where food is distributed in winter, but sometimes all year round attract many birds and are so very interesting hunting grounds they station themselves near feeders and try to catch Passerines. Even if they are rarely successful, they cause panic and the sector often becomes more and more deserted it is nevertheless important to say that cats are much more dangerous for the birds in our gardens!. We propose practical solutions to decrease the number of killed birds, although we are in favour of laissez devez vous connecter pour consulter cet article Se connecterPoursuivez la lecture de cet article, en vous abonnant dĂšs maintenant !DĂ©couvrez les Archives d’ seulement 10,00 €TTC/an ou 6,00 € les 6 moisProfitez de plusieurs centaines d’articles en accĂšs illimitĂ© et sans aucun recommandĂ©sBallon Gardeneer Guard-N Eyes TE-12C » de DarenLe guide ornitho de L. Svensson et alGuide des rapaces diurnes du monde de David-A Christie et alRecueillir et soigner les petits animaux sauvages ReliĂ© de GĂ©rard GrolleauGuide des oiseaux de nos jardins de Claude FeignĂ© Auteur et GĂ©rard Schmitt AuteurLe TraitĂ© Rustica des oiseaux du jardin de Guilhem Lesaffre Auteur, Catherine Levesque Auteur et Emmanuel Risi AuteurLe guide des oiseaux autour de chez vous Observer, ReconnaĂźtre, Nourrir, ProtĂ©ger BrochĂ© de Gilles Leblais, Jean Chevallier Illustrations, Allain Bougrain Dubourg PrĂ©face SourcesOlivia Crowe 2005. The Garden Bird Survey monitoring birds of Irish gardens during winters between 1994/95 and 2003/04. Irish Birds 7. Pages 475-482. Meade. Sparrowhawks – A Wildlife Tip Sheetℱ from Jacobi Jayne & Company. Community. Sparrow Hawk problem. Sparrowhawk. Wild about Britain. For those who want to stop sparrowhawk attacks in garden.
Description Cet effaroucheur électronique émet des cris d'oiseaux en détresse et de prédateurs, enregistrés sur une éprom. La B4 est reliée à 4 haut-parleurs modulables, sur 30 mÚtres de cùbles. Sa base indépendante offre un libre choix sur l'emplacement des HP pour un meilleur effarouchement. La programmation des cris et des
Description Également appelĂ© ChevĂȘche d’AthĂ©na, c’est une petite Chouette qui a le plumage des parties supĂ©rieures brun/gris tachetĂ© de blanc crĂšme et les parties infĂ©rieures blanc crĂšme striĂ© de brun. Son disque facial est peu marquĂ©. Les pattes sont couvertes de plumes jusqu’aux doigts qui eux sont faiblement plumĂ©s. Sa tĂȘte plate fait ressortir ses sourcils ce qui lui donne un air sĂ©vĂšre, elle a un aspect gĂ©nĂ©ral trapu. L’iris est jaune pĂąle. Le bec est gris clair. Les 2 sexes sont identiques. Les immatures ont une coloration plus claire que les adultes. La Chouette chevĂȘche prend souvent son envol en plongeant de son perchoir pour entamer un vol onduleux. PosĂ©e, elle hoche souvent de la tĂȘte et fait des rĂ©vĂ©rences qui lui sont caractĂ©ristiques. De mƓurs aussi bien diurnes que nocturnes, la ChevĂȘche est active au crĂ©puscule. De jour on l’observe facilement sur un reposoir exposĂ© comme un piquet, un muret
 Chant de la Chouette chevĂȘche Cris de la Chouette chevĂȘche Envergure 50/57cm Longueur 23/27,5cm Poids 200gr ƒuf 35×29 mm blanc luisant arrondis Habitat & rĂ©partition La ChevĂȘche affectionne les paysages agricoles avec des haies, des rangĂ©es de vieux arbres le long des chemins, les bocages, les vergers, les parcs, les allĂ©es boisĂ©es. On la rencontre presque partout en France bien que ses effectifs soient en diminution Ă  cause de la suppression des vieux arbres creux dans lesquels elle niche. C’est un rapace nocturne cavernicole qui recherche des cavitĂ©s dans les arbres, dans les carriĂšres, les dunes, les murets de pierres, les terriers parfois, pour sa nidification. En montagne, elle monte jusque la limite des arbres. Chasse & alimentation Le rĂ©gime alimentaire de la Chouette chevĂȘche est trĂšs variĂ©. Bien que consommant majoritairement des petits rongeurs, elle chasse Ă©galement de gros insectes criquets, colĂ©optĂšres, sauterelles, des petits reptiles lĂ©zards, des batraciens grenouilles, crapauds et des petits passereaux. La ChevĂȘche chasse soit Ă  partir d’un poste d’observation, soit en vol de prospection du sol Ă  basse altitude quelques mĂštres seulement. Elle se dĂ©place aussi souvent Ă  mĂȘme le sol Ă  la recherche d’invertĂ©brĂ©s. Si les proies abondent, le rabiot est stockĂ© dans son trou. Reproduction Les Chouettes chevĂȘches sont cavernicoles, elles nichent de prĂ©fĂ©rence dans les trous des vieux arbres. Les 3 Ă  5 Ɠufs sont pondus au fond du trou sans amĂ©nagement de la mi-Avril Ă  la mi-Mai. La couvaison est assurĂ©e par la femelle seule, alors que le mĂąle la ravitaille et assure ensuite le nourrissage de toute sa famille. Les juvĂ©niles restent au nid environ 34 jours et sont nourris encore plusieurs semaines aprĂšs leur envol. Les Ɠufs sont blancs luisant et arrondis. Les Chouettes chevĂȘches forment des couples durables et sĂ©dentaires, trĂšs attachĂ©s Ă  leur site de nidification. Termes de recherchechouette chevechechouette cheveche crichouette hulotte cricris de chouetteChevĂȘche d\AthĂ©na
Descriptif Le VG7010 BX P Pro SOLAIRE est un effaroucheur électro acoustique professionnel destiné à protection des bùtiments industriels, des unités de stockage, des gares, des aéroports, des terrains de sports, des zones de cultures, des surfaces de maraßchage, des fermes et bùtiment d'élevages.etc. Conçu pour une usage semi-professionnel et professionnel, il protÚge

Une journĂ©e occupĂ©e Aujourd’hui, malgrĂ© le temps maussade avec les vents et les averses de pluie, les oiseaux migrateurs Ă©taient tout de mĂȘme trĂšs occupĂ©s dans leurs dĂ©placements. C’était trĂšs difficile de vaquer Ă  mes occupations en sachant que ça grouille d’oiseaux au-dessus des montagnes et de la riviĂšre Saguenay. Au cours de la journĂ©e, en prenant des petites pauses, j’ai remarquĂ© prĂšs de la galerie un mignon Roitelet Ă  couronne rubis en quĂȘte d’insectes. Je prend la camĂ©ra et me prĂ©pare Ă  le photographier lorsque derriĂšre lui, je vois arriver un immense Pygargue Ă  tĂȘte blanche immature qui fait des ronds lĂąches un peu plus haut que les grands conifĂšres, devant ma rĂ©sidence. J’ai immĂ©diatement braquĂ© la camĂ©ra sur le rapace. La lumiĂšre du contre-jour ne permet pas de voir les fins dĂ©tails de plumage, mais quand mĂȘme, il est intĂ©ressant de le voir voler et sortir ses pattes avant de se poser sur la rive!Pygargue Ă  tĂȘte blanche immature se posant sur la riveEnsuite, en fin d’aprĂšs-midi, qu’est-ce que je vois au large de la riviĂšre Saguenay, le long de la rive sud? Une horde d’Oie des neiges qui arrivent en masse! Les oies vont maintenant envahir les battures et nous mettre plein de sons cacophoniques dans nos oreilles! C’est un rĂ©el plaisir de les revoir!Oies des neiges arrivant de migration Cadeaux ornithologiques de PĂąques 3iĂšme partie Finissant notre excursion du 24 avril, Ă©tant toujours au Lac Saint-Jean, nous allons souper Ă  notre restaurant prĂ©fĂ©rĂ© Ă  Saint-GĂ©dĂ©on, que nous appelons gentiment notre camp de base. Cela fait 25 ans au moins! que nous dĂ©gustons leurs mets casse-croĂ»te. Avant de rentrer Ă  la maison, Germain me propose d’aller dans le rang Saint-Antoine Ă  Chicoutimi dans le but d’observer des Hiboux des marais rĂ©cemment vus dans ce secteur. C’est d’accord! Au bout d’une heure de route, nous sommes rendus sur le site en question. DĂšs notre arrivĂ© au dĂ©but de crĂ©puscule, nous voyons deux hiboux chasser au-dessus des champs. Observant leur plumage et leur moindre mouvements au tĂ©lescope, car ils sont assez loin, l’un des hiboux se dirige subitement vers nous. Je cĂšde les jumelles pour la camĂ©ra alors que l’oiseau s’approche et passe au-dessus de nos tĂȘtes!Hibou des marais passant au-dessus de nousDurant notre observation, Germain et moi sommes Ă©galement tĂ©moin d’une scĂšne particuliĂšre entre les deux hiboux. Parfois les oiseaux se rencontrent et s’ensuit ce que nous croyons ĂȘtre une dispute de territoire d’alimentation. Cependant, nous n’en sommes pas certains. Les hiboux se poursuivent l’un l’autre ou s’entrecoupent en vol. En tout cas, leurs rapports ne semblaient pas intriguant des Hiboux des maraisLa lumiĂšre du jour baissant d’intensitĂ©, nos jumelles et tĂ©lescopes deviennent inutilisables pour l’observation. Nous laissons les hiboux Ă  leurs chamailleries et quittons l’endroit pour retourner Ă  la maison. VoilĂ  qui termine notre journĂ©e du 24 avril avec nos douze heures de terrain qui rentre soudainement dans le corps. Je vous laisse sur un superbe coucher de soleil qui a Ă©tĂ© croquĂ© dans le rang Saint-Antoine. Un beau coucher de soleil campagnard Cadeaux ornithologiques de PĂąques 2iĂšme partie Toujours lors de la journĂ©e du 24 avril, aprĂšs avoir visitĂ© le Grand Marais de MĂ©tabetchouan, Germain et moi nous nous dirigeons vers Desbiens. Dans cette petite municipalitĂ©, c’est l’embouchure de la riviĂšre MĂ©tabetchouan qui nous intĂ©resse. Comme le lac Saint-Jean est toujours gelĂ© Ă  cette date, les trous d’eau disponibles rassemblent les espĂšces aquatiques qui arrivent de migration. ï»żï»żï»żï»ż Embouchure de la riviĂšre MĂ©tabetchouan, cĂŽtĂ© sud ï»żï»żï»żï»ż Embouchure de la riviĂšre MĂ©tabetchouan, cĂŽtĂ© lac En tout, neuf espĂšces de canards sont recensĂ©es Ă  cet endroit ainsi qu’un trĂšs mignon GrĂšbe Ă  bec bigarrĂ© qui se tenait Ă  l’écart, nageant prĂšs du pont. Le grĂšbe est trĂšs mĂ©fiant de la prĂ©sence humaine. Aussi, de temps Ă  autre, le grĂšbe devait s’écarter du chemin pour laisser passer de larges biscuits de glaces emportĂ©s par le courant de la riviĂšre. Le pauvre est bien loin de son marais Ă  quenouilles!ï»ż RiviĂšre MĂ©tabetchouan prĂšs du pont ï»ż GrĂšbe Ă  bec bigarrĂ© un peu mĂ©fiant Lorsque nous avons rĂ©pertoriĂ© les oiseaux Ă  l’embouchure, il Ă©tait temps pour Germain et moi de casser la croĂ»te. MĂȘme que, nous avons partagĂ© nos croĂ»tes de sandwiches afin de nourrir les quelques GoĂ©lands Ă  bec cerclĂ© qui ne semblaient pas avoir grand chose Ă  manger dans le secteur! GoĂ©land Ă  bec cerclĂ© adulte attendant sa ration de pain Maintenant, direction Pointe de Chambord. Au bout de la pointe, il y a un Ă©tang artificiel, entourĂ© de champs agricoles. Habituellement, cet Ă©tang attire quelques canards barboteurs et quelques limicoles. Mais en arrivant sur le site, il n’y avait vraiment rien Ă  faire. C’était mort! Étang sans la prĂ©sence d'oiseaux Cependant, en prenant notre temps pour vĂ©rifier les oiseaux dans les alentours, nous avons entendu des Becs-croisĂ©s des sapins en vol. Ceux-ci se sont posĂ©s tout prĂšs dans un bosquet de Pins rouges. Nous nous sommes empressĂ©s d’aller les rejoindre. Bosquets de Pins rouges Une fois les oiseaux posĂ©s dans les pins, les cinq becs-croisĂ©s dĂ©tectĂ©s sont devenus trĂšs discrets pendant qu’ils s’alimentaient dans les cĂŽnes. Nous avons passĂ©s environ une heure Ă  les observer tant bien que mal, les petit volatiles Ă©tant bien dissimulĂ©s dans les aiguilles de pins. Ils Ă©taient trĂšs difficiles Ă  photographier due Ă  la hauteur des arbres, aux oiseaux peu perceptibles et Ă  l’éclairage ombragĂ©. Une seule photographie est digne d’ĂȘtre montrĂ©e. Silhouette d'un Bec-croisĂ© des sapins mĂąle Par la suite, nous rebroussons chemin et effectuons un arrĂȘt au Petit Marais de Saint-GĂ©dĂ©on. Encore lĂ , il faudra attendre quelques jours pour y recenser les espĂšces aquatiques en bon nombre. Seulement une poignĂ©e de canards sont observĂ©e. Nous ne nous sommes pas attardĂ©s Ă  ce site. Petit Marais de Saint-GĂ©dĂ©on gelĂ© en grande partie En voulant reprendre la route principale du village, nous avons dĂ» prendre une voie de contournement Ă  cause de rĂ©parations de la route. Ceci dit, prĂšs d’un bĂątiment, Germain remarque la prĂ©sence de Moineaux domestiques qui s’affairent Ă  prendre un bain de poussiĂšre sur le bitume. Il semble que la poussiĂšre soit nĂ©faste pour les parasites qui vivent sur les oiseaux. Stationnant la voiture prĂšs d’eux, j’ai pu prendre une courte vidĂ©o de ce comportement. Mais entre vous et moi, je ne vois pas beaucoup de poussiĂšre
Moineau domestique mĂąle prenant un bain de poussiĂšre Cadeaux ornithologiques de PĂąques 1Ăšre partie Nous sommes le 24 avril. Ce fut une longue et belle journĂ©e d’observation qui s’est Ă©chelonnĂ© sur douze heures. Donc, les messages du blog seront divisĂ©s en trois parties en ce qui concerne ce jour d’excursion. Commençons d’abord par le Grand Marais Ă  MĂ©tabetchouan. À cette pĂ©riode-ci de l’annĂ©e, Germain et moi visitons souvent ce site et la raison en est fort simple. Lorsque le lac Saint-Jean est gelĂ© ainsi que les marais avoisinants, les espĂšces aquatiques n’ont d’autres choix que de se rĂ©unir au mĂȘme endroit, parfois mĂȘme dans le mĂȘme trou d’eau! Les canards barboteurs, les canards plongeurs, les goĂ©lands et les limicoles utilisent ce mĂȘme habitat. En plus, leurs prĂ©dateurs les suivent de prĂšs tels les faucons, les Ă©perviers et les pygargues. Lorsque le lac Saint-Jean sera calĂ© », les oiseaux aquatiques vont automatiquement partir et se disperser. C’est donc un moment stratĂ©gique pour les ornithologues de recenser les oiseaux dans ce lieu, les volatiles Ă©tant concentrĂ©s. Cette pĂ©riode, oĂč nous avons le luxe de recenser les oiseaux au mĂȘme endroit, ne dure pas longtemps. Et puisque le printemps 2011 est trĂšs tardif, avec les glaces qui persistent dans le Grand Marais, nous en profitons grandement. Donc, au cours de la matinĂ©e, Germain et moi avons ratissĂ© le Grand Marais au peigne fin. Nous avons remarquĂ© qu’en deux jours seulement, plusieurs canards, bernaches et oies ont migrĂ©, les oiseaux s’agglomĂ©rant en bon nombre le long du mĂ©andre sillonnant le centre du marais. État actuel du Grand Marais Canards barboteurs concentrĂ©s dans une partie du marais Ce qui a volĂ© la vedette aujourd’hui est sans conteste l’interaction entre trois Pygargues Ă  tĂȘte blanche immatures posĂ©s dans le marais. Ces grands prĂ©dateurs sont lĂ  depuis plusieurs jours. Dans le prochain vidĂ©oclip, je vous dĂ©montre deux pygargues qui sont posĂ©s ensemble sur une mĂȘme souche. L’un d’eux mange quelque chose alors que l’autre voudrait bien lui prendre une bouchĂ©e. S’ensuit la guerre des nerfs entre les deux individus. La scĂšne se dĂ©roule Ă  environ un kilomĂštre de nous. Dans la vidĂ©o, la rĂ©verbĂ©ration et la distance rend la prise de vidĂ©o un peu floue. Cependant, on aperçoit trĂšs bien l’interaction entre les oiseaux. Vous pouvez double-cliquer pour voir la vidĂ©o en plus grand de bec entre les pygargues immaturesPlus tard durant cette mĂȘme matinĂ©e, nous avons changĂ© d’endroit afin d’avoir un autre angle de vue sur le marais. BĂ©nis des dieux, nous avons Ă©tĂ© des tĂ©moins privilĂ©giĂ©s en ce qui concerne deux pygargues immatures qui semblaient se courtiser. Comme ils sont trop jeunes pour fonder leur nid », les pygargues s’adonnaient Ă  ce que nous avons interprĂ©tĂ© comme des jeux amoureux, une sorte de flirt d’adolescents. En tandem, les oiseaux volaient gracieusement dans le ciel et effectuaient des pirouettes toutes en lenteur. Il n’y avait aucune agressivitĂ© entre les pygargues. On aurait dit plutĂŽt de la taquinerie. Aussi, lors de la poursuite, un des oiseaux a atterri trĂšs briĂšvement sur le sommet d’un conifĂšre et est reparti avec une branche entre les serres. Ce pygargue s’est envolĂ© avec son trĂ©sor et s’est posĂ© dans le marais, pas trĂšs loin de l’autre individu. Puis ce fut terminĂ© pour les manƓuvres de sĂ©duction. C’est la premiĂšre fois que Germain et moi assistions Ă  ce comportement chez cette espĂšce. VoilĂ  les cadeaux que nous avons accueilli en cette fin de semaine de PĂąques!Jeux amoureux chez les pygargues immatures Vol en tandem ches les pygargues immaturesEt pour terminer l’observation de ce site, nous avons dĂ©couvert une bande de Jaseurs borĂ©aux qui sifflaient continuellement, les oiseaux se faisant dorer au soleil, Ă  l’abri des vents froids. Certains oiseaux se nourrissaient de fruits d’aubĂ©pines tombĂ©s au sol ou parfois, ils s’envolaient dans les airs Ă  la maniĂšre d’un moucherolle pour capturer un insecte qui passait. Groupe de Jaseurs borĂ©aux se faisant dorer au soleil Le rang Sainte-Anne royaume du Pygargue Ă  tĂȘte blanche Lors du dĂ©but du congĂ© pascal, le 22 avril, Germain et moi allons aussitĂŽt Ă  la fameuse butte Ă  rapaces » dans le rang Sainte-Anne, cĂŽtĂ© HĂ©bertville. Les conditions mĂ©tĂ©orologiques sont bonnes pour l’observation des oiseaux de proie. En arrivant, notre ami Sylvain Boivin est dĂ©jĂ  sur le site Ă  recenser les buses qui passent. Au cours de cette matinĂ©e, ce qui a attirĂ© notre attention fut principalement les Pygargues Ă  tĂȘte blanche. Jusqu’à six individus sont inventoriĂ©s 1 adulte, 3 immatures, 2 juvĂ©niles nĂ©s l’an dernier, principalement des immatures. Les nombreux inventaires d’oiseaux de proie effectuĂ©s dans les annĂ©es passĂ©es nous ont renseignĂ© que les adultes migrent surtout au dĂ©but d’avril alors que les immatures sont aperçus plus tard en saison, soit entre la mi-avril et la mi-mai. Un des pygargues immatures en migration Dans le dĂ©cor du site d’observation, nous apercevons dans nos jumelles et tĂ©lescopes jusqu’à quatre Urubus Ă  tĂȘte rouge qui effectuent des allĂ©s et retour, cherchant de quoi manger, sillonnant Ă  basse altitude les vallons des champs agricoles. Urubu qui passe rapidement Au cours de notre observation en faisant du sur place, nous ajoutons Ă  notre liste du jour les rapaces suivants 2 Busards Saint-Martin, 2 Éperviers bruns, 3 CrĂ©cerelles d’AmĂ©rique, 14 Buses pattues et 29 Buses Ă  queue rousse. Deux Buses pattues de forme claire dans la mĂȘme thermique Poignets noirs trĂšs Ă©vidents de la Buse pattue Les dessous pĂąle de la Buse Ă  queue rousse Durant l’inventaire, Germain a fait une trĂšs belle dĂ©couverte chez les buses en migration. Il nous a pointĂ© du doigt une Buse Ă  queue rousse de forme sombre! Ce type de plumage est rarissime dans l’est de l’AmĂ©rique, ce plumage Ă©tant plus commun dans la partie ouest du pays. En trente ans d’observation, ce n’est que ma deuxiĂšme observation de ce plumage superbe. Prime abord, on dirait une Buse pattue de forme sombre. Cependant, sa queue rousse trahi son espĂšce. Je n'ai pas rĂ©ussi Ă  photographier cette buse. Par contre, le lien suivant en donne un exemple Avant de quitter l’endroit, car le changement de direction des vents a stoppĂ© la migration des rapaces, un magnifique Renard roux se promenait dans les champs tout prĂšs de nous. Ensuite, Sylvain a dĂ» nous quitter. Germain et moi poursuivons notre excursion cĂŽtĂ© MĂ©tabetchouan.ï»żï»żï»żï»żï»żï»ż PrĂ©sence d'un Renard roux dans le rang Sainte-Anne ï»żï»żï»żï»żï»żï»ż En roulant en voiture dans le rang Sainte-Anne, nous rencontrons plusieurs centaines de Plectrophanes des neiges sur notre chemin. Ceux-ci sont prĂ©sentement en migration et prĂšs de la butte Ă  rapaces », nous en avons estimĂ©s 2 800 au cours de la matinĂ©e. Un bouquet de Plectrophanes des neiges sur un arbuste Ensuite, dans le mĂȘme rang, nous vĂ©rifions au passage le Grand Marais de MĂ©tabetchouan. Il est toujours aussi surprenant de constater le paysage de glace en cette fin d’avril! Nous avons vraiment un printemps tardif! Germain observant un point foncĂ© dans le marais gelĂ© Pygargue Ă  tĂȘte blanche immature repĂ©rĂ© dans le marais Finalement, le plus intĂ©ressant Ă  signaler en ce jour est la prĂ©sence de quatre Pygargues Ă  tĂȘte blanche dispersĂ©s dans le Grand Marais, dont 1 adulte et 3 immatures. Les gros rapaces sont posĂ©s prĂšs du mĂ©andre qui est Ă  l’eau libre. Les pygargues sont entourĂ©s d’une cohorte de corneilles, ces derniĂšres cherchant Ă  leur voler des miettes de leur nourriture. Quant Ă  la centaine de canards barboteurs et plongeurs confondus qui sont rĂ©pertoriĂ©s dans le marais, les oiseaux se ramassent dans une autre section du mĂ©andre, loin des prĂ©dateurs! Ayant terminĂ© notre observation des espĂšces aquatiques dans le Grand Marais, nous nous rendons dans le chemin no. 3 afin de tenter de retrouver les Dindons sauvages repĂ©rĂ©s la semaine derniĂšre. Nous retrouvons le couple, les oiseaux marchant prĂšs d’un boisĂ© et d’un Ă©tang, picorant ici et lĂ  des bourgeons d’arbustes et grattant le sol avec leurs pattes fortes. Nous remarquons que le mĂąle arbore des couleurs plus accentuĂ©es sur la tĂȘte et la gorge. Il a pris des couleurs! Quant Ă  la femelle, elle Ă©met continuellement un cri discret, un son de poule, telle une lamentation. Nous croyons qu’il s’agit d’un cri de contact. Ce fut la fin de notre sortie ornithologique que nous avons trouvĂ© fort intĂ©ressante! Couleurs plus vives du mĂąle La femelle en quĂȘte de nourriture AprĂšs la neige
 Suite Ă  la tempĂȘte de neige qui a blanchis le sol depuis les deux derniers jours, le ciel s’est enfin dĂ©gagĂ© en fin d’aprĂšs-midi. Les vents de dĂ©gagement ont permis Ă  un Pygargue Ă  tĂȘte blanche bien pressĂ© de migrer et ce, tardivement en journĂ©e. Prenant de l’altitude tout prĂšs de la maison vers 16h, l’oiseau a vite montĂ© dans les airs pour ne devenir qu’un point, le rapace glissant sous les gros cumulus, direction nord-ouest. Il s’agit d’un pygargue qui a presque atteint l’ñge adulte, un oiseau ĂągĂ© de quatre ans. Sur la prochaine vidĂ©o, remarquez la tĂȘte blanche ainsi que la queue blanche, cette derniĂšre frangĂ©e d’une ligne sombre. Ce dernier critĂšre trahit son Ăąge. Ces temps-ci, nous assistons vraiment Ă  un festival du pygargue! VidĂ©o du pygargue au-dessus de la maison Les dindons de la farce Toujours le 16 avril, aprĂšs avoir observĂ© le nid du Grand Corbeau, nous nous dirigeons ensuite vers le Grand Marais de MĂ©tabetchouan. Lorsque nous sommes arrivĂ©s, c’était un peu dĂ©courageant de regarder la plaine de glace recouvrant ce marais! Plaine de glace du Grand Marais Avec persĂ©vĂ©rance, dĂ©terminĂ©s Ă  trouver un petit quelque chose, nous sortons notre attirail d’optique et scrutons chaque recoin du site gelĂ© Ă  98%. Finalement, le long d’un mĂ©andre oĂč l’eau libre traverse le marais, plusieurs Canard colverts, Canards noirs, Garrots Ă  Ɠil d’or, Grands Harles et quelques Bernaches du Canada Ă©taient agglutinĂ©s autour de la riviĂšre. MĂȘme que, un Pygargue Ă  tĂȘte blanche adulte mangeait sur la glace, entourĂ© d’une cohorte de Corneilles d’AmĂ©rique. Les GoĂ©lands Ă  bec cerclĂ© et GoĂ©lands argentĂ©s Ă©taient aussi prĂ©sents sur les glaces. Le Grand Marais scrutĂ© Ă  la loupe, nous dĂ©cidons d’aller faire un tour de l’autre cĂŽtĂ© du marais dans le chemin no. 3. Et là
 nous avons eu une surprise en observant nos premiers Dindons sauvages! Un couple unie de Dindons sauvages S’alimentant Ă  des mangeoires ainsi que le long des plates-bandes, le couple de cette espĂšce visite sans gĂȘne le parterre de plusieurs rĂ©sidences. Voyez plutĂŽt dans la prochaine vidĂ©o le type d’endroit qu’ils explorant un terrain privĂ©En voulant changer d’endroit, les oiseaux rencontrent parfois les rĂ©sidents du chemin. Les gens du coin sont trĂšs surpris de voir sur leur chemin ces deux grosses bĂȘtes dĂ©ambuler sur le petit chemin et dans leurs cours. Germain et moi croyons que ces volatiles ont Ă©tĂ© relĂąchĂ©s par un particulier dans l’espoir que cette espĂšce se reproduise dans la rĂ©gion. En aucun cas les dindons n’ont traversĂ© la rĂ©serve faunique des Laurentides de leurs propres moyens! Oubliez cela! Le Dindon sauvage se rencontre dans le sud du QuĂ©bec. Sa population est en expansion. Cependant, les seules mentions du Saguenay-Lac-Saint-Jean sont toutes considĂ©rĂ©es comme Ă©tant des oiseaux relĂąchĂ©s de captivitĂ©. Un rĂ©sident arrĂȘtĂ© pour laisser le passage aux dindons Toujours sur le chemin no. 3, nous poursuivons notre excursion le long du marais Ă  la recherche de passereaux, en jetant un Ɠil sur le marais par endroits. Nous avons eu l’agrĂ©able surprise d’observer deux Grues du Canada en migration, les oiseaux volant Ă  moyenne altitude, au-dessus du Grand Marais. Ils ont poursuivi leur chemin sans s’ du Canada en migration Site de nidification du Grand Corbeau Samedi, le 16 avril, Germain et moi retournons au Lac Saint-Jean afin d’observer les oiseaux. Le mauvais temps annoncĂ© pour le dĂ©but de soirĂ©e ainsi que la pression Ă  la baisse ferme la porte au recensement des oiseaux de proie aujourd’hui. Cependant, nous espĂ©rons que les marais nous offrirons quelques espĂšces aquatiques en rĂ©serve. Notre premier arrĂȘt s’effectue Ă  Saint-Bruno afin d’aller vĂ©rifier s’il y a prĂ©sence de Plectrophanes des neiges et lapons prĂšs de la meunerie. À notre passage
 rien de tout cela. Mais, lorsque nous Ă©tions immobilisĂ©s sur un feu rouge, nous avons remarquĂ© un nid d’une bonne dimension sur l’un des pylĂŽnes de transport d’énergie dans l’un des champs. Le pylĂŽne qui accueille le nid de corbeau Un coup de tĂ©lescope nous rĂ©vĂšle qu’il s’agit d’un nid de Grand Corbeau. De plus, un adulte couvait pendant ce temps. C’est pour nous la premiĂšre fois que l’on dĂ©tecte un nid dans cette structure particuliĂšre! Nous ne pouvons nous empĂȘcher de constater qu’à cette hauteur, le nid doit passablement se faire brasser par tous les vents! Photo dĂ©montrant le nid, coin supĂ©rieur gauche du pylĂŽne Adulte au nid Les ailes du ciel Lors de la matinĂ©e du 15 avril, alors que j’étais tout bonnement en train de dĂ©jeuner, je remarque sur les battures en face de la maison, les bernaches et les goĂ©lands qui s’envolent en catastrophe vers le large de la riviĂšre Saguenay. AussitĂŽt, je prend mes jumelles et me met Ă  la recherche du prĂ©dateur qui les a fait fuir. Une minute plus tard, je trouve le coupable un Pygargue Ă  tĂȘte blanche immature! Pendant cinq bonnes minutes, celui-ci fait des ronds lĂąches dans le ciel, soulevĂ© par les vents forts. Par la suite, le pygargue se laisse dĂ©river en direction de Chicoutimi. Ce fut un moment oĂč le temps n’existait plus lorsque que je le filmais. En fait, je volais avec lui, Ă  ses cĂŽtĂ©s
Pygargue immature faisant des ronds dans le ciel Terrain de forage En cette magnifique journĂ©e chaude et ensoleillĂ©e du 10 avril, je suis Ă  la maison et vaque Ă  mes occupations. De temps Ă  autre, je prends un moment pour aller dehors afin de me remplir de vitamines soleil et du mĂȘme coup, rĂ©colter une dose de chaleur sur ma peau blanche hivernale. Cela me fait oublier le restant de neige qui est encore prĂ©sent au sol dans la cour, mais qui sublime de jour en jour. C’est justement lors d’une de ces petites sorties que j’entends tambouriner le Grand Pic mĂąle. Comme Ă  son habitude, celui-ci se tient au bout du poteau Ă©lectrique prĂšs de notre stationnement. Nous sommes dans son territoire de nidification. En me dirigeant vers lui dans le but de prendre une photographie, le voilĂ  qu’il s’envole et se pose non loin au sol. Je m’approche du pic discrĂštement. Tout en jetant un Ɠil sur moi, le pic creuse un trou dans un arbre mort, les copeaux de bois revolant Ă  cĂŽtĂ© de lui. LĂ  oĂč il est, une colonie d’arbres en dĂ©pĂ©rissement fait son bonheur. Soudain, un autre Grand Pic crie. Le deuxiĂšme pic Ă©tant proche, je me dirige vers lui sur la pointe des pieds, en m’affairant Ă  faire le moins de bruit possible en marchant sur le gravier. Je repĂšre une femelle, Ă©galement occupĂ©e Ă  creuser le tronc d’un arbre mort. Lorsque je ressens que je franchis sa limite de tolĂ©rance face Ă  ma prĂ©sence, je m’immobilise et profite de l’instant pour prendre une courte vidĂ©o. Une fois sa sĂ©ance d’alimentation terminĂ©e, elle va rejoindre le mĂąle. Puis, le couple s’envole silencieusement pour disparaĂźtre dans la forĂȘt. En prĂ©sence de ces oiseaux, je suis toujours aussi Ă©merveillĂ©e par leur beautĂ© et trĂšs impressionnĂ©e par leur grande taille! Les nouveaux arrivantsEn effectuant une petite ballade sur le sentier des Battures Ă  Saint-Fulgence en fin d’aprĂšs-midi, Germain et moi recensons l’Urubu Ă  tĂȘte rouge au-dessus du village ainsi que trois Sarcelles d’hiver sur les battures de l’Anse-aux-Foins. Nous constatons que la migration progresse et que trĂšs bientĂŽt, nous aurons beaucoup Ă  faire pour recenser les espĂšces aquatiques qui arrivent en rĂ©gion! Premier saut de l’annĂ©e au Lac-Saint-Jean! Étape 1 Le samedi 9 avril, ce fut une vĂ©ritable fĂȘte alors que Germain et moi effectuons notre premiĂšre sortie officielle du printemps au Lac-Saint-Jean! La voiture remplie de vĂȘtements, d’attirail ornithologique et de camĂ©ras, nous voilĂ  partis Ă  l’aventure. Rendu Ă  Larouche vers 9 h 30, un arrĂȘt d’urgence est nĂ©cessaire afin de photographier sur notre passage un Pygargue Ă  tĂȘte blanche adulte qui s’élevait au-dessus des montagnes. Il aura une journĂ©e profitable de migration due aux excellentes conditions mĂ©tĂ©orologiques. Ça commençait bien notre excursion! Concernant la prochaine vidĂ©o, remarquez la vitesse Ă  laquelle le pygargue se dĂ©place grĂące aux vents forts en altitude
 Le vent dans les voiles!Pygargue Ă  tĂȘte blanche adulte en glisseÉtape 2 Puis, nous avons visitĂ© les alentours de la coopĂ©rative agricole de Saint-Bruno pour tenter d’y dĂ©tecter des Plectrophanes lapons, mais en vain. Cependant, des centaines de Plectrophanes des neiges Ă©taient prĂ©sents, profitant des rĂ©sidus de graines laissĂ©es au sol au pied des silos pour s’y alimenter. À cet endroit, bon nombre de Pigeons bisets, d’Étourneaux sansonnets, un Moineau domestique ainsi que notre premier Bruant chanteur fut certainement la bienvenue, le chant de ce dernier un ravissement pour les oreilles! Plectrophanes des neiges sur les fils Ă©lectriques Quelques plectrophanes qui se nourrissent dans les graines Moineau et Ă©tourneau Étape 3 Direction HĂ©bertville en empruntant le rang Sainte-Anne afin d’aller Ă  notre butte Ă  rapaces ». Nous y sommes restĂ©s quelques heures afin d’inventorier les oiseaux de proie. Le recensement fut excellent avec cinq pygargues, un Urubu Ă  tĂȘte rouge, 16 Buses Ă  queue rousse, 8 Buses pattues, une CrĂ©cerelle d’AmĂ©rique et 2 Busards Saint-Martin. Paysage du site Ă  rapaces dans le rang Sainte-Anne Ă  HĂ©bertville Pour visionner cette prochaine vidĂ©o, accrochez-vous puisque ça va brasser un peu! J’ai filmĂ© un pygargue immature qui passait au-dessus de nos tĂȘtes. Malheureusement, je n’avais aucun appui et j’étais Ă  bout portant, l’oiseau Ă©tant au zĂ©nith. DĂ©solĂ©e
Pygargue immature ĂągĂ© d’un an et demi sub-adulte ID’autres grands rapaces de cette espĂšce ont migrĂ© au cours de ces quelques heures d’observation. Il s’agissait principalement de pygargues immatures volant Ă  bonne altitude oĂč le zoom a Ă©tĂ© nĂ©cessaire expliquant le lĂ©ger floue dans les photos. On fait ce qu’on peut! Un autre pygargue immature ĂągĂ© d'un an et demi sub-adulte I Étape 4 AprĂšs avoir mangĂ© un brin au resto du coin, nous sommes allĂ©s au Petit Marais de Saint-GĂ©dĂ©on. Comme vous le constaterez sur la prochaine photo, les canards, ce sera pour plus tard! La passerelle menant Ă  la plate-forme d'observation Petit Marais de Saint-GĂ©dĂ©on complĂštement gelĂ© Printemps tardif au Lac-Saint-Jean! Étape 5 Retour Ă  la maison
 Une brĂšve halte Ă  l’Anse-aux-Foins Ă  Saint-Fulgence en fin d’aprĂšs-midi apporte des Canards noirs, Canards colverts et un peu plus de Bernaches du Canada. Finalement, des Carouges Ă  Ă©paulettes et des Quiscales bronzĂ©s commencent Ă  se faire entendre. En ce moment, le marais de Canards IllimitĂ©s est complĂštement gelĂ©. Lentement, mais sĂ»rement, les espĂšces aquatiques et les passereaux arriveront prochainement en grand nombre. Anse-aux-Foins presque toute dĂ©gelĂ©e Pour clore cette belle journĂ©e passĂ©e dehors... Le sizerin et le cĂŽne Au cours de l’aprĂšs-midi du 8 avril, alors que j’étais dehors pour effectuer une chasse photographique prĂšs de la maison, un Sizerin flammĂ© femelle capte soudain mon attention. L’oiseau sautille ici et lĂ  dans la petite pente menant Ă  la maison. L’observant de plus prĂšs, je remarque qu’il inspecte minutieusement les cĂŽnes d’Épinette blanche tombĂ©s de l’automne dernier. La neige ayant sublimĂ©e cette semaine dans cette parcelle du terrain, les anciens cĂŽnes sont maintenant Ă  dĂ©couvert. Afin de me mettre au niveau du sizerin, je me mets Ă  genou et me fais oublier afin de le photographier. N’étant pas farouche du tout, le sizerin se dirige vers moi, se dĂ©plaçant en vĂ©rifiant chaque cĂŽne qu’il voit sur son chemin. Il Ă©tait si concentrĂ© que lorsqu’il Ă©tait Ă  six pouces de moi, j’ai eu l’idĂ©e de lui offrir une cocotte que je tenais du bout des doigts. IntĂ©ressĂ©, il a aussitĂŽt picorĂ© le cĂŽne pour en extraire une graine! Ce moment m’a vraiment Ă©mue et m’a Ă©galement fait sourire surtout quand j’entendais le craquement des Ă©cailles de la cocotte lorsque le bec de l’oiseau s’enfonçait dedans. Par la suite, le sizerin a poursuivi son chemin en descendant vers la maison. Je suis restĂ©e lĂ , charmĂ©e par l’expĂ©rience que je venais de vivre. La vidĂ©o qui suit illustre Ă  la perfection ce que le sizerin s’affairait au cours de la sĂ©ance rappel Avec votre souris, deux cliques sur les photos et sur les vidĂ©os pour en voir les flammĂ© extirpant des graines dans le cĂŽneSentier des batturesLe soir mĂȘme de cette journĂ©e magnifique, Germain et moi somme allĂ©s faire un tour sur le sentier des Battures afin de faire une marche de santĂ©. C’était notre premiĂšre incursion sur le trottoir de bois, encore enneigĂ© par endroits. Dans l’Anse-aux-Foins, bordant le sentier, il n’y avait que quelques Bernaches du Canada bien silencieuses qui nous Ă©piaient de loin. Puis, Ă  la fin de notre sĂ©ance de marche et d’observation, je n’ai pu rĂ©sister Ă  la tentation de prendre en photo un sublime coucher de soleil! Coucher du soleil Ă  partir du sentier des Battures Oiseaux en galĂšre Ce matin, Germain et moi Ă©tions ambivalent
 OĂč irons-nous aujourd’hui? À L’Anse-Saint-Jean, Ă  La Baie ou au Lac Saint-Jean? Puisque les espĂšces aquatiques ne sont encore arrivĂ©es dans la rĂ©gion, la meilleure chose Ă  faire pour l’instant est de recenser les oiseaux de proie. Les conditions mĂ©tĂ©orologiques sont parfaites des vent d’ouest, un plafond Ă©levĂ© et la pression Ă  la hausse. Face Ă  notre indĂ©cision, je suggĂšre Ă  Germain de faire notre excursion sur la galerie! L’endroit oĂč nous demeurons offre toutes les montagnes qu’il faut pour y dĂ©couvrir les oiseaux de proie. Cela Ă©tant rĂ©glĂ©, en dĂ©jeunant, nous remarquons que les GoĂ©lands bourgmestres surtout migrent dĂ©jĂ , trĂšs tĂŽt en matinĂ©e. Alors rapidement, nous enfilons nos vĂȘtements d’hiver pour tenir tĂȘte au froid et au vent et nous voilĂ  Ă  l’affĂ»t de tout ce qui bouge dans le secteur. La premiĂšre partie de notre matinĂ©e fut d’inventorier les goĂ©lands qui dĂ©filent Ă  la queue leu-leu au-dessus des montagnes, derriĂšre la maison. Contre un ciel bleu pur, les goĂ©lands paraissaient tels des anges blancs! C’est magnifique d’assister Ă  leur migration, on pouvait les compter un par un lors de leur passage. C’est donc prĂšs de 200 GoĂ©lands bourgmestres qui ont survolĂ© au-dessus de nos tĂȘtes, en plus de quelques GoĂ©lands argentĂ©s. GoĂ©land bourgmestre en migration GoĂ©land argentĂ© en migration Soudain, notre dĂ©compte de goĂ©lands est perturbĂ©, puisqu’à trĂšs basse altitude, un immense Pygargue Ă  tĂȘte blanche immature survole la maison! Celui-ci est immĂ©diatement escortĂ© par une meute de corneilles trĂšs mĂ©contentes de la prĂ©sence de l’intrus. Le pygargue Ă©tait si prĂšs de nous que Germain et moi sommes estomaquĂ©. Juste le temps de le prendre en photo et c’était fini! Pygargue Ă  tĂȘte blanche immature Pygargue imature attaquĂ© par les corneillesUne fois remis de nos Ă©motions, nous arpentons Ă  nouveau le ciel afin de recenser les goĂ©lands qui voguent au-dessus du relief. Cependant, nous sentons un petit relĂąchement de la part de ceux-ci. Donc, c’est le moment d’effectuer un balayage au tĂ©lescope sur la riviĂšre Saguenay. Des garrots
 des Grands Harles
hein? Sapristi, un pygargue! À environ un kilomĂštre au large, un Pygargue Ă  tĂȘte blanche, adulte cette fois, est posĂ© sur une glace Ă  la dĂ©rive. Pendant une bonne vingtaine de minutes, nous l’observons Ă  souhait. Par contre, nous avons eu toute une surprise en l’observant, que vous dĂ©couvrirez en regardant la vidĂ©o! Niet! Je ne vous dis plus rien!ï»ż Pygargue Ă  tĂȘte blanche adulte sur la glace ï»ż Les nouveautĂ©s Ă  Saint-FulgenceBien entendu, l’observation des Pygargues Ă  tĂȘte blanche a volĂ© la vedette aujourd’hui. C’était nos premiers du printemps. Puis, un mignon Junco ardoisĂ© a visitĂ© discrĂštement notre petit coin, un premier migrateur! En terminant, je vous montre mon superbe bouddha! Je n’ai pu rĂ©sister Ă  le prendre en clichĂ©! Écureuil bouddha! PremiĂšre sortie aux oiseaux Au cours de la journĂ©e du 2 avril, Germain et moi avons fait notre premiĂšre tournĂ©e des espĂšces d’oiseaux aquatiques le long de la riviĂšre Saguenay, Ă  Saint-Fulgence. Ce fut plutĂŽt modeste comme dĂ©part car les canards barboteurs ne sont pas encore arrivĂ©s. Par contre, Germain a vu hier quatre Bernaches du Canada. Un bon signe que la dĂ©bĂącle ornithologique est sur le point de se produire! Pendant notre excursion, nous avons observĂ© les cinq espĂšces de goĂ©lands G. argentĂ©, G. Ă  bec cerclĂ©, G. bourgmestre, G. arctique, G. marin se nourrissants sur les battures. À un moment donnĂ©, les goĂ©lands et les corneilles se sont envolĂ©s simultanĂ©ment, le temps de laisser un Faucon pĂšlerin affamĂ© traverser le secteur. Venant d’arriver de migration, il s’agit sans doute d’un individu nichant Ă  Saint-Fulgence puisque les parois du fjord offre Ă  celui-ci un site idĂ©al pour la nidification. Puis nageaient au large, une poignĂ©e de Garrots Ă  Ɠil d’or et prĂšs de 200 Grands Harles ont Ă©tĂ© recensĂ©s. À la fin de notre itinĂ©raire, nous avons observĂ© le Grand Corbeau faire des allĂ©s et venus prĂšs de son nid, ce dernier situĂ© sous des escarpements rocheux d’une montagne en face de la riviĂšre Ă  la Loutre, le long de la route Tadoussac. Ce nid est rĂ©utilisĂ© chaque annĂ©e par les corbeaux.ï»ż Emplacement du nid de corbeau ï»ż Nid du corbeau AprĂšs avoir sillonnĂ© les habitats aquatiques, nous sommes de retour Ă  la maison. Durant l’aprĂšs-midi, j’ai remarquĂ© aux mangeoires la prĂ©sence d’un Sizerin flammĂ© de la sous-espĂšce rostrata », une femelle, l’oiseau Ă©tant nouveau dans le coin. Alors, je suis sortie et me suis fait oublier afin de prendre des clichĂ©s. Malheureusement, l’oiseau que je voulais photographier Ă©tait trĂšs actif et sautillait sans cesse. Ce ne fut pas une mince affaire de le capter sur pellicule! AprĂšs ma sĂ©ance photo, j’ai dĂ» jeter la plupart de mes photographies qui Ă©taient toutes floues! En observant l’oiseau en question une bonne trentaine de minutes, j’ai pu relever les critĂšres suivants, ce sizerin Ă©tant facilement repĂ©rable par un Ɠil averti l’oiseau Ă©tait environ 10% plus gros que les autres Sizerins flammĂ©s; il portait de trĂšs fortes rayures noires sur la poitrine et les flancs, le plumage Ă©tait brun foncĂ© en gĂ©nĂ©ral, la queue Ă©tait plus longue et plus large que les autres sizerins avec le bout de la queue trĂšs Ă©chancrĂ©e, il portait une calotte rougeĂątre peu Ă©tendu sur la tĂȘte, le bec Ă©tait jaune tirant nettement sur l’orangĂ©, le menton Ă©tait beaucoup plus Ă©tendu que les autres sizerins et le groupe de plumes sous la queue sous-caudales portait de grosses rayures noires. Était Ă©galement prĂ©sents parmi le groupe des sizerins, deux Sizerins blanchĂątres de la sous-espĂšce la plus commune exilipes » et une centaine de Tarins des pins.ï»żï»ż Sizerin flammĂ© de la sous-espĂšce rostrata ï»żï»ż Puis, en pivotant sur moi-mĂȘme prĂšs des mangeoires, j’ai croquĂ© sur le vif un Durbec des sapins. Ce fut ensuite le tour de la Sittelle Ă  poitrine rousse Ă  passer sous la lentille de la camĂ©ra. Durbec des sapins Sittelle Ă  poitrine rousse À cette pĂ©riode de l’annĂ©e, les oiseaux hivernants sont moins nombreux, car ils commencent Ă  migrer vers le nord. Puis, comme les passereaux du sud ne sont pas encore arrivĂ©s, nous traversons en ce moment une pĂ©riode plus tranquille, du moins aux ma signature habituelle, je vous invite Ă  contempler un Ă©nigmatique coucher de soleil pris il y a deux jours.

Faceaux nuisances rĂ©pĂ©tĂ©es causĂ©es par l’installation nocturne des Ă©tourneaux dans son centre, la Ville de Saint-Brieuc a dĂ©cidĂ© d’innover cet Error 403 Guru Meditation XID 1072622052 Varnish cache server Desrapaces pour faire fuir les Ă©tourneaux Ă  FĂšre-Champenoise. France 3 RĂ©gions PubliĂ© le 09/03/2008 Ă  1042 Mieux qu'un Ă©pouvantail, le systĂšme proposĂ© par AvicontrĂŽle pour Ă©loigner durablement les oiseaux qui s'attaquent aux vergers et aux productions maraĂźchĂšres. À l'heure du virtuel, la lutte aviaire s'est tournĂ©e vers la technologie pour venir en aide aux producteurs de fruits. L'idĂ©e aurait pu ĂȘtre initiĂ©e par le film d'Hitchcock, Les Oiseaux ». Mais chez AvicontrĂŽle, on s'est plutĂŽt inspirĂ© des techniques de lutte aviaire des aĂ©roports pour se spĂ©cialiser dans la lutte en milieu rural. Les visiteurs du SIFEL ont pu dĂ©couvrir divers appareils pour des surfaces infĂ©rieures Ă  2 ha proposĂ©s par la sociĂ©tĂ© de Cadaujac 1, tels que canons Ă  gaz alĂ©atoires, ballons effaroucheurs, revolvers lance-fusĂ©es, bandes rĂ©flĂ©chissantes. Mais l'article complĂ©mentaire aux trucs » dĂ©jĂ  employĂ©s en agriculture est incontestablement l'Ă©metteur de cris d'oiseaux en dĂ©tresse. Faciles d'utilisation, les boĂźtiers Ă©tanches et autonomes, d'un coĂ»t de 350 Ă  870 €, sont issus de la technique mise au point par les ornithologues de l'INRA il y a vingt ans. Le principe est simple, l'Ă©mission de diverses variĂ©tĂ©s de cris d'oiseaux en dĂ©tresse et de rapaces fait fuir l'inopportun, sans le blesser, sans le tuer, sans l'intervention de l'homme. IL MIXE CRIS ET TEMPS DE PAUSE L'appareil muni d'une cellule photoĂ©lectrique est programmable sur diffĂ©rents cris huit cris d'oiseaux en dĂ©tresse et deux de prĂ©dateurs Ă  sĂ©quences rĂ©guliĂšres Ă  dĂ©finir selon la surface et les oiseaux Ă  effaroucher. Il mixe cris et temps de pause. Plusieurs modĂšles existent pour Ă©loigner Ă©tourneaux, moineaux, mouettes, corvidĂ©s et pigeons. D'ailleurs pour ces derniers qui envahissent les villes, des porte-voix et autres systĂšmes anti-accĂšs aux habitations et monuments sont prĂ©conisĂ©s par la sociĂ©tĂ© AvicontrĂŽle et proposĂ©s aux municipalitĂ©s. Depuis trois ans que le systĂšme existe, nous avons le recul pour parler d'efficacitĂ© sans accoutumance des oiseaux », prĂ©cise Éloi Maurice. Les Ă©metteurs sont de bons complĂ©ments aux fusĂ©es, canons et tonneforts. Nous les utilisons pour protĂ©ger nos figuiers, car il suffit de quatre ou cinq pies pour abĂźmer la rĂ©colte », explique Mme Malherbe, Ă  Saint-Pierre-de-Buzet. Renseignements ; tĂ©l. 09 51 01 29 30.
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